De qui parle-t-on ? :
Duo français, actif depuis 2007, composé de Guillaume Brière et Benjamin Lebeau.
De quoi parle-t-on ? :
Tout en conservant sa maitrise Electropop, le duo tente quelques expérimentations et accentue son penchant pour les dancefloors.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Rythme très enlevé, pas mal de titres pour les clubs, préparez vous à danser sur ces nouvelles chansons des Shoes.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Une moitié de cet album est très accrocheuse et va certainement alimenter les playlists des radios. L’autre partie par contre demande un gros effort d’écoute.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Give it away ou Vortex of love n’auront aucun mal à accrocher le public. Mais l’écoute complète de l’album peut dérouter les amateurs de titres facilement accessibles.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Beaucoup de changement de rythme ou d’ambiance mais tout en restant sur une constante Electropop assez claire.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
L’Electropop arty et tubesque de Crack my bones se transforme en une musique électronique expérimentale, parfois proche de la techno hardcore des rave-parties.
C’est en chantonnant encore le single People movin’ que l’on démarre l’écoute de ce Chemicals. Le premier titre, Submarine, et son rythme un peu bancal nous ramène rapidement à la nouvelle réalité des Shoes. Fini la légèreté et la fluidité, on entre dans une sorte d’ovni à la mélodie désordonnée qu’il est difficile d’appréhender à la première écoute. La deuxième plage, Made for you, revient au format pop chéri par le duo français jusque là. Le début de Drifted donne l’impression que quelqu’un s’est amusé à glisser un autre disque dans la platine. Cette Transe hypnotique dénote un peu avec les intonations pop de la chanson. La suite de Chemicals enchaine les gros singles de cet opus, Lost in London, Vortex of love, Give it away ou 15 instead & Brown,… mais conserve cette petite arythmie sonore qui décidément sera présente jusqu’au bout. Le groupe se fend aussi au passage de quelques titres un peu plus surprenants, les très Electro Us & I et Whistle ou le très Soul Feed the ghost où le chant parlé rappelle adroitement le regretté musicien et poète américain Gil Scott Heron.
Difficile donc d’émettre un avis immédiat sur ce nouveau Chemicals. Crack my bones et son enfilade de tubes s’était installé d’emblé et avait facilement dragué le grand public. Pourtant, avec le recul nécessaire, il ne serait pas surprenant que ce nouvel album soit considéré à terme comme le chef-d’œuvre des Shoes.