Attention cet avis spoile les trois tomes
Résumé :
Survivre.
Le manque d’oxygène à bord de la Colonie a déclenché une panique meurtrière. Seuls les plus chanceux ont pu emprunter les dernières navettes partant en direction de la Terre.
Aimer.
Cette nouvelle apocalypse plonge les 100 dans l’angoisse : qui parmi leurs proches a survécu à l’atterrissage ? Les retrouveront-ils à temps ?.
Manipuler.
Bien décidé à conserver le pouvoir, le vice-chancelier n’hésitera pas à faire taire quiconque tentera de lui résister.
Combattre.
Prêts à tout pour garder leur nouvelle liberté, Clarke, Bellamy, Wells et Glass devront chacun affronter leur destin pour sauver leur idéal. L’ultime compte à rebours a commencé.
Avis : Cet avis va contenir des spoils vous êtes prévenus. je vais beaucoup me répéter par rapport à mon avis sur le tome 1 et 2. J’ai trouvé une nouvelle fois ce tome assez superficiel, pas mal incohérent, et franchement, j’ai trouvé que parfois les personnages prenaient des décisions complètement bidons et stupides, ça en devenait n’importe quoi. Ça manquait parfois pas mal de logique, ou d’explication. On dirait que l’auteur ne savait pas elle même comment expliquer certaines situations, donc elle ne le faisait pas et passait à autre chose. Plusieurs exemples : qu’est ce qu’est devenue Camille? Pourquoi Luke a changé d’avis? et surtout celle qui me turlupine encore, c’est que s’est-il passé durant la guerre entre Rhodes et les Nés-Terre (les sympas) quand Wells, Clarke et Bellamy sont capturés. Où sont passé les autres? Genre d’un coup les Nés-Terre ne sont plus là et aucune explication n’est donnée. Bref, c’était énervant et frustrant.
Pourtant je crois que ce tome là était mieux que les autres, un peu moins de romance pour un peu plus d’actions et de malheurs. J’ai détesté Rhodes, mais en même temps il était là pour ça, la faction des Nés-Terre méchant est complètement barge (j’aurais bien voulu en savoir plus). J’ai adoré Wells, je crois que c’est définitivement mon préféré de tous, j’aime son côté leader en fait. Bon j’avoue que sa romance m’a aussi pris la tête mais bon.
Une chose qui m’a incroyablement gêné avec ces livres, c’est cette pseudo morale qui voudrait que le bonheur se trouve avec une personne, « l’amour de notre vie », tous les personnages ne vivent quasiment que pour un autre personnage. On dirait qu’il n’y a aucune autre bonne manière de vivre sa vie que celle-ci. Qu’est ce qu’on peut nous répéter que les persos s’aiment, que l’autre a changé leur vie, blablabla nyanyanya. J’aurais voulu des personnages qui vivent pour eux-même, qui trouvent le bonheur dans autre chose que dans l’amour, parce que oui c’est totalement possible.
J’ai trouvé la relation de Bellamy et Wells plutôt mignonnes à part ça. Même si bon, c’est pas parce qu’on se découvre un frère qu’on l’adore du jour au lendemain hein… Y a des frères qui peuvent pas se voir.
La fin est pleine de paillettes, malgré la mort d’un personnage (enfin même de plusieurs), c’est tout rondoudou guimauve, à l’image des livres.
Une histoire qui reste très manichéenne, les méchants, les gentils, pas trop de gris (ou vers la fin parce que c’est mignon quand les méchants deviennent gentils).
Mais bizarrement, ça reste addictif, je me suis enfilée les chapitres rapidement, même si je râlais pas mal, et on se laisse porter par l’histoire. A mon avis je vais très vite l’oublier mais bon, ce n’était pas non plus une lecture atroce ou difficile. Simplement banale, chiante et un peu trop porté sur les paillettes.