Chroniqué par Laulitta
:star: Tu Tueras le Père de Sandrone Dazieri
Nombre de pages : 672 pages
Éditeur : Robert Laffont
Date de sortie : 8 octobre 2015
Collection : La Bête Noire
Langue : Français
ISBN-10: 2221146743
ISBN-13: 978-2221146743
Prix Éditeur : 21,50 Euros
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
Petit garçon, Dante Torre a survécu à l’enfer de la séquestration. Il enquête désormais sur une vertigineuse affaire d’enlèvements d’enfants. Car son ravisseur sévit toujours…
Mon Avis :
Cela faisait un long moment que je n’avais pas lu de thriller et c’est décidément un genre que j’apprécie beaucoup, davantage même lorsqu’il est écrit par un bon romancier. Et c’est le cas ici. Sandrone Dazieri est une découverte pour moi, puisqu’il s’agit ici de son premier roman, mais ce qui est sûr, c’est que j’attends avec impatience la sortie de ces prochains romans.
L’histoire est intense, car elle met en avant des enfants innocents. En effet, tout commence lorsqu’un jeune garçon est enlevé dans un parc. Nous suivons donc l’enquête quelque peu orthodoxe du commissaire Caselli, une jeune femme avec un fort tempérament qui ne se laisse pas faire. Pour avancer dans cette enquête, elle va demander l’aide d’un homme très particulier, Dante Torre, qui est connu comme “L’enfant du silo”. En effet, il a été enlevé alors qu’il n’avait que six ans, et il a réussi à s’échapper de sa captivité onze ans après. Depuis, il aide la police à retrouver des personnes disparues, ayant acquis au fil des années un solide sens de l’observation.
Ce qui est intéressant, c’est que les héros sont loin d’être lisses. Ils sont considérés comme des êtres peu fiables par leur entourage professionnel. Que ce soit Colomba Caselli ou Dante Torre, chacun doit parvenir à gérer ses propres démons au fur et à mesure de l’enquête. Je suis souvent habituée à lire des histoires dans lesquelles les héros sont des êtres presque parfaits qui arrivent et sauvent tout le monde. Ici, ce n’est pas le cas et c’est ce qui rend le roman si profond. Outre l’intrigue très complexe et souvent très difficile à affronter, les personnages principaux doivent également faire face à leur passé.
D’ailleurs, ces personnages sont en symbiose avec le cadre posé par l’auteur. Rome nous apparaît ici sous un tout nouveau jour. Loin d’être la ville qui fascine, elle prend vie ici sous les traits d’un personnage sombre et en souffrance. La ville est donc à l’image des personnages qui y habitent, tourmentée et triste. Elle renforce ainsi l’intensité du roman.
Et cette intensité se transforme presque en frénésie lorsqu’on ne peut s’empêcher de tourner les pages pour en connaître toujours un peu plus sur l’histoire. Le style de Sandrone Dazieri est parfait pour les thrillers. J’ai adoré la mise en page et le découpage des chapitres qui fait que ceux-ci sont suffisamment courts pour ne pas nous ennuyer et finissent presque toujours par un effet dramatique, ce qui nous donne envie de lire le chapitre suivant. Franchement, lorsqu’un auteur parvient à ne pas m’ennuyer un seul instant, alors qu’il prend cinq pages pour décrire un instant de trois secondes, je dis qu’il est doué.
Vous l’aurez compris, j’ai vraiment beaucoup apprécié ma lecture. L’impression de comprendre tout à coup un élément de l’intrigue ou encore la sensation de réussir à se représenter cette immense toile que forme l’histoire de Colomba et Dante sont ce qui me fait tant aimer la lecture.
Chroniqué par Laulitta
:star: Tu Tueras le Père de Sandrone Dazieri
Nombre de pages : 672 pages
Éditeur : Robert Laffont
Date de sortie : 8 octobre 2015
Collection : La Bête Noire
Langue : Français
ISBN-10: 2221146743
ISBN-13: 978-2221146743
Prix Éditeur : 21,50 Euros
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
Petit garçon, Dante Torre a survécu à l’enfer de la séquestration. Il enquête désormais sur une vertigineuse affaire d’enlèvements d’enfants. Car son ravisseur sévit toujours…
Mon Avis :
Cela faisait un long moment que je n’avais pas lu de thriller et c’est décidément un genre que j’apprécie beaucoup, davantage même lorsqu’il est écrit par un bon romancier. Et c’est le cas ici. Sandrone Dazieri est une découverte pour moi, puisqu’il s’agit ici de son premier roman, mais ce qui est sûr, c’est que j’attends avec impatience la sortie de ces prochains romans.
L’histoire est intense, car elle met en avant des enfants innocents. En effet, tout commence lorsqu’un jeune garçon est enlevé dans un parc. Nous suivons donc l’enquête quelque peu orthodoxe du commissaire Caselli, une jeune femme avec un fort tempérament qui ne se laisse pas faire. Pour avancer dans cette enquête, elle va demander l’aide d’un homme très particulier, Dante Torre, qui est connu comme “L’enfant du silo”. En effet, il a été enlevé alors qu’il n’avait que six ans, et il a réussi à s’échapper de sa captivité onze ans après. Depuis, il aide la police à retrouver des personnes disparues, ayant acquis au fil des années un solide sens de l’observation.
Ce qui est intéressant, c’est que les héros sont loin d’être lisses. Ils sont considérés comme des êtres peu fiables par leur entourage professionnel. Que ce soit Colomba Caselli ou Dante Torre, chacun doit parvenir à gérer ses propres démons au fur et à mesure de l’enquête. Je suis souvent habituée à lire des histoires dans lesquelles les héros sont des êtres presque parfaits qui arrivent et sauvent tout le monde. Ici, ce n’est pas le cas et c’est ce qui rend le roman si profond. Outre l’intrigue très complexe et souvent très difficile à affronter, les personnages principaux doivent également faire face à leur passé.
D’ailleurs, ces personnages sont en symbiose avec le cadre posé par l’auteur. Rome nous apparaît ici sous un tout nouveau jour. Loin d’être la ville qui fascine, elle prend vie ici sous les traits d’un personnage sombre et en souffrance. La ville est donc à l’image des personnages qui y habitent, tourmentée et triste. Elle renforce ainsi l’intensité du roman.
Et cette intensité se transforme presque en frénésie lorsqu’on ne peut s’empêcher de tourner les pages pour en connaître toujours un peu plus sur l’histoire. Le style de Sandrone Dazieri est parfait pour les thrillers. J’ai adoré la mise en page et le découpage des chapitres qui fait que ceux-ci sont suffisamment courts pour ne pas nous ennuyer et finissent presque toujours par un effet dramatique, ce qui nous donne envie de lire le chapitre suivant. Franchement, lorsqu’un auteur parvient à ne pas m’ennuyer un seul instant, alors qu’il prend cinq pages pour décrire un instant de trois secondes, je dis qu’il est doué.
Vous l’aurez compris, j’ai vraiment beaucoup apprécié ma lecture. L’impression de comprendre tout à coup un élément de l’intrigue ou encore la sensation de réussir à se représenter cette immense toile que forme l’histoire de Colomba et Dante sont ce qui me fait tant aimer la lecture.