On n’avait pas crié Aline pour qu’ils reviennent. Et pourtant, on s’est laissé embarquer par ce deuxième album séduisant.
Contrairement à tous les avis élogieux, je n’avais pas aimé le premier album d’Aline. Le côté chanté en français peut-être, le mauvais moment, l’envie de ne pas penser comme tout le monde ? Qui sait… Peut-être un peu tout ça.
Résonances cachées
C’est dire qu’on n’est pas parti avec un a priori très positif de ce deuxième album. Là où l’on s’attendait à écouter quelques chansons et à en avoir déjà marre, La Vie Électrique a fait l’effet inverse. Avenue des armées a cette accroche qui donne envie de rester, ce petit piquant au goût de reviens-y. Le jeu des guitares est plus travaillé, plus clair, la batterie plus 80′s. Et bim on enchaîne sur Les Résonances cachées qui donne cette même impression. La machine est partie, et ce n’est pas le single éponyme qui va ralentir la cadence. Joyeux et dansant, c’est encore ce travail sur le son des guitares claires qui séduit, avec ce petit synthé pour appuyer l’ensemble.
La totalité de l’album est dans cette veine. Certains titres sont plus risqués (Plus Noir Encore et son melodica reggae), d’autres sont clairement 80′s (Tristesse de la Balance), d’autres très fédérateurs (Une Vie, que l’on a envie de reprendre de en choeur avec une bande d’ados !), et parfois très rock (Promis, Juré, Craché et son allusion au punk !). Romain Guerret, le chanteur, semble s’inspirer des intonations de Morrissey (frappant, malgré ses airs de Hotel California, sur Chaque jour qui passe).
Pas étonnant quand on sait que l’album a été produit par Stephen Street qui a travaillé avec le bonhomme, en solo comme avec les Smiths. Il a même participé à l’écriture de Viva Hate et Bona Drag, les deux premiers albums de Morrissey. Risqué pour le british qui travaille pour la première fois avec un groupe français (et qui chante en français). Certes le jeu de guitare de Johnny Marr n’est pas tout à fait là, ce qui n’enlève rien à la qualité et la consistance de ce très bon deuxième album.
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On n’avait pas crié Aline pour qu’ils reviennent. Et pourtant, on s’est laissé embarquer par ce deuxième album séduisant.
Contrairement à tous les avis élogieux, je n’avais pas aimé le premier album d’Aline. Le côté chanté en français peut-être, le mauvais moment, l’envie de ne pas penser comme tout le monde ? Qui sait… Peut-être un peu tout ça.
Résonances cachées
C’est dire qu’on n’est pas parti avec un a priori très positif de ce deuxième album. Là où l’on s’attendait à écouter quelques chansons et à en avoir déjà marre, La Vie Électrique a fait l’effet inverse. Avenue des armées a cette accroche qui donne envie de rester, ce petit piquant au goût de reviens-y. Le jeu des guitares est plus travaillé, plus clair, la batterie plus 80′s. Et bim on enchaîne sur Les Résonances cachées qui donne cette même impression. La machine est partie, et ce n’est pas le single éponyme qui va ralentir la cadence. Joyeux et dansant, c’est encore ce travail sur le son des guitares claires qui séduit, avec ce petit synthé pour appuyer l’ensemble.
La totalité de l’album est dans cette veine. Certains titres sont plus risqués (Plus Noir Encore et son melodica reggae), d’autres sont clairement 80′s (Tristesse de la Balance), d’autres très fédérateurs (Une Vie, que l’on a envie de reprendre de en choeur avec une bande d’ados !), et parfois très rock (Promis, Juré, Craché et son allusion au punk !). Romain Guerret, le chanteur, semble s’inspirer des intonations de Morrissey (frappant, malgré ses airs de Hotel California, sur Chaque jour qui passe).
Pas étonnant quand on sait que l’album a été produit par Stephen Street qui a travaillé avec le bonhomme, en solo comme avec les Smiths. Il a même participé à l’écriture de Viva Hate et Bona Drag, les deux premiers albums de Morrissey. Risqué pour le british qui travaille pour la première fois avec un groupe français (et qui chante en français). Certes le jeu de guitare de Johnny Marr n’est pas tout à fait là, ce qui n’enlève rien à la qualité et la consistance de ce très bon deuxième album.
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