Oui, en ce moment, j'écris écris écris. (J'ai tardé à t'écrire : ne m'en veux pas. Je t'ai dit que je voulais être " dedans ", et c'est vrai qu'a ce moment là c'était vraiment un de mes problèmes, et l'ai d'ailleurs toujours...)
Tu le sais, j'ai entrepris de tout écrire, de ce que j'avais en tête, et programmé d'écrire. Et cela avance bien. J'ai premièrement poursuivi mon travail sur tous mes "poèmes à dire, à crier et à murmurer" : il y a encore quelques faiblesses, notamment, car seul, me sentant toujours aussi seul, je n'arrivais plus à, écrire... Et surtout, à me remettre, me replonger plus en profondeur, dans le travail des derniers "poèmes à dire, à crier et à murmurer". Par contre, je suis content d'avoir passé un cap : j'ai en effet ressenti le désir de tout intégrer d'une même manière, et homogénéiser tout l'ensemble de ce "grand cycle de la vie", comme je te l'ai déjà annoncé sous ce nom. Il n'y a plus, du coup, de "hors cycle", ce qui augmente la compréhension, le premier saisissement de l'ensemble du corpus qui comprend 1800 pages au total.
Puis ensuite, il y eut l'angoisse : qu'allais-je, sur quoi, allais-je bien pouvoir travailler maintenant ? Et de suivre, reprendre, le programme que je me suis fixé, et de commencer par, mes recueils de nouvelles... Plusieurs mises au point, et surtout, depuis peut-être maintenant, les ponts fériés ralentissant, trois semaines, ne fais plus que travailler tous les jours, sur un même projet, à savoir, un recueil de nouvelles "psy", sur, à partir de, mon propre , en fait, des premiers débuts. Et cela est dur, et cela est angoissant aussi, surtout, de ne pas savoir si j'irai au bout ou non, si cela sera bon, long, à reprendre ou non, et pour finir, à ou non et pour toujours, conserver... J'ai en fait entamer, avec ce projet, la première de mes vraies écritures, celles où il n'y a plus rien de vraiment écrit, avec le projet qui vient après du deuxième tome, d' Écrire le cri.
Alors je dois te dire que je n'arrivais plus à écrire, comme à, téléphoner ou autre, comme, je te l'avoue, même à toi, me réfugiant me murant dans un "à quoi bon ?", comme je le fais depuis maintenant plus de deux ans avec Noël, Venaille, Laâbi, Garnier ou autre et surtout, les éditeurs et autres possibilités de nouvelles revues. [...] Mais c'est peut-être à ce prix, qu'à, ce prix, que je peux réellement, continuer. Dans, la solitude, face à ce monde inepte, dont je ne trouve pas, la clef.
Je voulais néanmoins te dire, que j'ai fortement pensé et cela m'apporte un réel bonheur, et ressenti, que tu t'étais approchée parfois, avec moi, de quelqu'un comme Lou-Andréa Salomé. Je le lâche ! Mais oui, ton aide, et même encore plus si je te, rejette, parfois un peu, et même peut-être plus si, m'est précieuse. Pourquoi ? Je t'avoue que je n'en comprends encore, et loin s'en faut, tous les tenants et, aboutissants. De là peut-être aussi, l'intérêt pour moi, d'écrire ce recueil de "nouvelles" "psy", tel que je m'attelle et me force à poursuivre, aujourd'hui.
Et comme avec mes projets de publication, extrêmement pauvres en ce moment, en rade, et plus particulièrement avec mon petit essai sur où m'apporte beaucoup en étant la première à me montrer vraiment son attachement à ce petit essai, et grâce à toi. Le hic étant [...] avec un autre éditeur ou librairie qu'évidemment, ai les plus grandes peines à trouver (surtout que je mets bien un mois avant d'avoir à nouveau l'envie, de tenter, une autre porte, qui s'avère toujours sans succès d'ailleurs. Sans commentaire.
Je suis heureux Florence, d'avoir réussi tant bien que mal, à te rédiger aujourd'hui cette lettre : tu le mérites Grandement.
Je terminerai en te disant que
j'ai fortement envie de t'envoyer prochainement, le CD complet de tous mes écrits, pour toi et aussi comme moyen d'archive et de témoin (qu'en penses-tu ?), si toutefois tu acceptais, bien sûr