Le ministre irlandais des Affaires européennes Dick Roche a déclaré aujourd'hui :
"Il ne fait aucun doute que si le 'non' l'emporte ici ou s'il y a un rejet du traité dans un autre Etat membre, l'Europe sera plongée dans une nouvelle période de crise et d'introspection".
Le coup de la catastrophe en cas de rejet a déjà été joué. Rappelons-nous Ségolène Royal qui annonçait la fermeture des cantines scolaires de sa région en cas de victoire du 'non' en France ou encore Angela Merkel qui disait à la Pologne :
"Laissez moi résumer sans fioritures: un échec serait un ratage historique".
Ce jour, dick Roche ajoute :
"Nous allons dire aux Irlandais 'ne jetez pas tous les avantages que nous avons tirés de l'Europe', "ne laissez pas quelqu'un d'autre décider pour vous, sortez voter'".
Ah bon? Parce que si le 'oui' l'emporte, le traité de Lisbonne laissera les Irlandais décider pour eux-mêmes?
De tels propos ineptes peuvent laisser croire que les défenseurs du traité sont à court d'arguments. Ce serait plutôt une bonne nouvelle : ça rappelle la situation de la France avant le 29 mai 2005.