The Seasons, on les a découverts un peu par hasard en se retrouvant au Pavillon des Canaux il y a quelques semaines. La rencontre avait était courte mais intense et on était tout de suite tombé en amour. On s’était ensuite empressé de mettre la main sur leur premier album, Pulp, sorti le 25 septembre en Europe. Et on est complètement accro.
Leur premier album ne laisse aucun répit à nos oreilles enchantées et à notre coeur ému. De bout en bout, il nous fait chantonner, rêver, danser, frapper du pied, claquer des doigts et nous apporte un taux de vitamines et de soleil suffisant pour affronter l’hiver approchant. Dans une ambiance sixties-seventies, on y croise des inspirations folk-indie-rock (Beatles, Simon & Garfunkel, Vampire Weekend…), sublimées de sonorités originales, variées et ajustées. De Kitsch Trick, très rock britannique à Ieieo bien plus sombre et planant, en passant par le sautillant Copernicus et le déjà culte Apples. Le quatuor sait être à la fois doux et psychédélique, toujours avec beauté et justesse.
Il en va de même pour les paroles, poétiques, mystérieuses mais simples et accrocheuses. On devine des références bibliques dans Apples, un clin d’oeil à Alice aux pays des merveilles dans Rabbit Hole et un hommage à Copernic dans… Copernicus. Dans l’émouvante ballade The Fences on affronte le monde des adultes ; et avec Velvet Wedding, on entre dans un univers à la Tim Burton où la mariée meurt d’une lame en plein coeur. C’est épuré et imagé.
Un premier album où tout est parfaitement à sa place : des voix entremêlées à l’arrangement subtile et délicat. Vivement le prochain album !