Qu’est ce qui fait partager un contenu storytelling ? (1/2)

Publié le 08 octobre 2015 par Dangelsteph

Ne cherchez pas parmi les qualités que devrait avoir ce contenu, pour identifier ce qui peut bien amener un internaute à partager un storytelling sur Facebook ou ailleurs. Ce n’est pas là qu’est le coeur du mécanisme (même si, évidemment, un contenu de qualité est bien plus partageable qu’un mauvais). D’ailleurs, j’avais écrit une petite série d’articles sur la recette d’un bon marketing de contenu.

Non : avant et au-delà de cela, les neurosciences et la psychologie ont quelque chose à y voir, quand le pointeur de la souris se pose sur le bouton de partage.

C’est bien l’émotion qui est à l’oeuvre (élément clé du storytelling).

Explications :

Pourquoi partageons-nous des contenus ?

Pas pour se mettre en valeur soi-même, contrairement à l’idée narcissique que l’on se fait des médias sociaux. La toute première raison est au contraire généreuse : c’est pour être utile aux autres. Des psychologues de l’université  d’UCLA ont réussi à identifier les zones du cerveau qui s’activent quand des idées deviennent contagieuses et les zones qui caractérisent les bons communicants. Dit comme ça, ça n’a l’air de rien, mais c’était une première.  Et leurs résultats confirment notre altruisme, avec une notion de l’utilité qui s’étend à ce qui amuse et est jugé intéressant, au-delà donc d’un contenu qui serait uniquement une aide concrète.

Bon, nous avons aussi une motivation personnelle, quand même. Nous partageons aussi des contenus pour montrer celui ou celle que nous sommes vraiment. D’autres psychologues ont identifié que les contenus partagés correspondent au moi idéal que nous souhaiterions devenir. Bref, c’est de notre storytelling en devenir dont il s’agit.

Autre explication encore : nous partageons aussi pour une autre raison complètement psychologique -rester connecté avec des personnes que nous n’avons pas forcément beaucoup l’occasion de voir, lien social donc.

Nous partageons aussi des contenus pour nous sentir davantage impliqués : c’est aussi pour cela que la plupart des contenus partagés nous concernent, nous. Notre enfant en photo, ou notre chien, manière de montrer notre implication auprès d’eux. Et c’est la même chose pour les marques : c’est l’engagement personnel, ou par connexion avec un proche, ou encore l’implication par rapport au message ou au produit qui motivent le partage de contenus de marques.

Selon une autre enquête, nous partageons aussi des contenus sur des causes qui nous sont chères, mais aussi qui sont chères aux amis de notre réseau, parce qu’ils se seront donnés la peine de nous la présenter. C’est encore la psychologie qui est à l’oeuvre :  nous faisons cela dans le cadre d’un processus de compréhension et traitement des informations que nous recevons.

Bref, pas d’accord en tout cas avec cette analyse sur le partage de contenus :


Suite la semaine prochaine.