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Disparition de Chantal Akerman

Par Mickabenda @judaicine
Chantal-akerman

Figure de proue du cinéma expérimental européen, la réalisatrice Chantal Akerman est décédée à l’âge de 65 ans. En 47 ans de carrière, la cinéaste s’était tournée vers le documentaire ainsi que vers la fiction, avec presque autant de courts métrages que de longs.

Chantal Akerman était issue d’une famille de juifs émigrés d’Europe centrale dans les années 30. Ses grands-parents et sa mère ont été déportés à Auschwitz. Pour elle, la vision de Pierrot le Fou est une révélation.

Après un premier court métrage, elle émigre à New York, où elle se passionne pour le cinéma expérimental de l’Américain Jonas Mekas et du Canadien Michael Snow, dont l’influence est perceptible dans les premières réalisations de la cinéaste. Chantal Akerman revient en France et se consacre pleinement au cinéma.

Tout en poursuivant ses expériences dans des documentaires expérimentaux (News from Home), Chantal Akerman réalise son film le plus académique, Les Rendez-vous d’Anna (1978), avec Aurore Clément dans le rôle principal. Même si la forme diffère, les thèmes chers à la réalisatrice demeurent : l’errance et la quête des origines. Akerman attend 1996 et Un divan à New York (avec William Hurt et Juliette Binoche) pour aborder à nouveau un cinéma plus commercial.

Alternants documentaires et films de fiction, la cinéaste belge mène une carrière entre la France et les États-Unis, où elle réalise, en 1988, Histoires d’Amérique, une série de témoignages sur l’émigration juive aux États-Unis. En 2000, elle adapte librement La Prisonnière de Marcel Proust avec La Captive, qui réunit Stanislas Mehrar et Sylvie Testud.

Elle signe, également en 2006, Là-bas, un documentaire sur Israël.

Figure de proue du cinéma expérimental européen, la réalisatrice Chantal Akerman est décédée à l’âge de 65 ans. En 47 ans de carrière, la cinéaste s’était tournée vers le documentaire ainsi que vers la fiction, avec presque autant de courts métrages que de longs.

Chantal Akerman était issue d’une famille de juifs émigrés d’Europe centrale dans les années 30. Ses grands-parents et sa mère ont été déportés à Auschwitz. Pour elle, la vision de Pierrot le Fou est une révélation.

Après un premier court métrage, elle émigre à New York, où elle se passionne pour le cinéma expérimental de l’Américain Jonas Mekas et du Canadien Michael Snow, dont l’influence est perceptible dans les premières réalisations de la cinéaste. Chantal Akerman revient en France et se consacre pleinement au cinéma.

Tout en poursuivant ses expériences dans des documentaires expérimentaux (News from Home), Chantal Akerman réalise son film le plus académique, Les Rendez-vous d’Anna (1978), avec Aurore Clément dans le rôle principal. Même si la forme diffère, les thèmes chers à la réalisatrice demeurent : l’errance et la quête des origines. Akerman attend 1996 et Un divan à New York (avec William Hurt et Juliette Binoche) pour aborder à nouveau un cinéma plus commercial.

Alternants documentaires et films de fiction, la cinéaste belge mène une carrière entre la France et les États-Unis, où elle réalise, en 1988, Histoires d’Amérique, une série de témoignages sur l’émigration juive aux États-Unis. En 2000, elle adapte librement La Prisonnière de Marcel Proust avec La Captive, qui réunit Stanislas Mehrar et Sylvie Testud.

Elle signe, également en 2006, Là-bas, un documentaire sur Israël.


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