« Écrivain, misanthrope, amant des chats et lecteur compulsif, Howard Phillips Lovecraft est le génie de la littérature de terreur qui nous a légué le cycle des mythes de Cthulhu et qui a changé à jamais la notion du genre… Mais avant de devenir un auteur culte, Lovecraft vit une enfance et une jeunesse magiques. C’est dans ce monde qu’il puise les idées qui l’aideront, une fois adulte, à créer toute la cosmogonie qui lui est propre. »
Mon avis :
Au cas où vous ne l’auriez pas compris, je compte vous parler de Lovecraft durant tout le mois. Aujourd’hui, voyons la bande dessinée sur son enfance que j’adore !
Sous forme de strips, les espagnols José Oliver et Bartolo Torres ont reconstitué l’enfance d’Howard Phillips Lovecraft . Dans cette biographie qui est très loin de la réalité (enfin j’espère), le petit Howard commence à se familiariser avec l’univers qu’il mettra en scène dans ses nouvelles.
Qui dit petit Howard, dit problèmes d’enfants. Ainsi le pauvre petit se fait racketter à la récréation. Pour résoudre ce problème, il cherche à invoquer une créature. Évidemment, dans ces strips à visée comique, rien ne se passe comme prévu… Dans le même ordre d’idées, on trouve au programme de ce premier tome entre autres créatures une goule, l’oeil de Rammenoth (et son propriétaire) ou bien encore le fantôme d’Edgar Allan Poe. Au fur et à mesure des histoires, certains personnages deviennent récurrents, ce qui ajoute au caractère addictif de cet ouvrage.
Entre les histoires du petit Howard et de sa bande, les auteurs se sont amusés à réécrire en quelques dessins des classiques de la littéraire vus à travers le prisme de l’univers lovecraftien, ce qui donne des résultats plutôt cocasses.
L’humour de cet ouvrage est, vous vous en doutez, un peu grinçant et pourrait ne pas plaire à tout le monde. Cependant, si vous aimez Calvin et Hobbes ou bien encore Peanuts, je suis quasiment certaine que vous apprécierez les histoires racontées dans le jeune Lovecraft.
Le dessin se situe lui aussi dans la lignée du comic strip américain, il y a par exemple peu de décors. L’essentiel du dessin est en noir et blanc, parfois rehaussé de couleurs comme le rouge.
Enfin, même si cette bande dessinée est truffée d’allusions à tout l’univers littéraire de Lovecraft, il peut être apprécié de tous, même de ceux qui n’ont jamais lu cet auteur (j’ai testé sur une amie héhéhé). Il peut même être une bonne introduction à ce monde étrange qui fait souvent un peu peur aux néophytes. Les fans apprécieront quand à eux de retrouver des personnages connus de l’univers de Lovecraft dans des situations amusantes.
En bref, Le jeune Lovecraft est une chouette bande dessinée que je vous recommande absolument, que vous soyez fan ou Lovecraft ou non.
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