On en apprend tous les jours ....
Jusqu’à samedi dernier, vous m’auriez demandé ce qu’évoquait pour moi le nom de Tesla, je vous aurais immédiatement cité, tout fièrement, une marque américaine de voitures 100 % électrique qui envisage de s’implanter en Europe …
Mais c’était sans compter sans notre petit-fils Jean-Baptiste qui nous a parlé du fameux inventeur du courant alternatif, bien oublié aujourd’hui, Nikola Tesla. On dit pourtant de lui qu’il fut le plus grand génie inventif des temps modernes, à l’instar de Léonard de Vinci pour la Renaissance.
D’origine serbe, parlant 9 langues, ingénieur formé à l’université de Graz puis de Marburg et de Prague, Nikola Tesla était doté d’un fabuleuse mémoire. Il part pour New-York en 1884 où il est embauché par Thomas Edison. Détenteur de 300 brevets couvrant 15 inventions (il a donné son nom à la bobine Tesla), s’intéresse à la haute fréquence, qui préfigure le concept de l’accélérateur de particules et du microscope électronique.
Sa plus notable invention consiste en la mise au point des alternateurs permettant de transporter l’énergie électrique, de façon bien plus efficace que le système de courant continu conçu par Thomas Edison auquel on attribue à tort nombre de ses inventions. En 1888, il entre chez Georges Westinghouse, concurrent d’Edison, comme consultant.
Tesla découvre et énonce les principes du radar en 1900, travaille sur la télécommande, il envisage le concept d’énergie libre, dépose en 1928 un dernier brevet sur un appareil biplan à décollage et atterrissage verticaux.
Il n’a jamais reçu le prix Nobel (attribué à son rival Marconi), mais une unité d’induction magnétique porte son nom : le Tesla (T).
Il meurt ruiné, en janvier 1943, dans une petite chambre d’hôtel à New-York.
Et moi, je suis très reconnaissante à Jean-Baptiste de m’avoir parlé de ce génie créatif et de son étrange destin.