Courir pour les nuls #3 : T’en es où ?

« Chérie, tu voudrais un Coach pour cet été ?
– Ha bin t’es gentil Namour !!! En fait je préfèrerais un Darel, mais je ne vois pas trop de quelle couleur. Gris peut-être, genre le mini 24h en bandoulière, mais c’est pas trop la saison
– ??? (zieux écarquillés et air désabusé)
– Heu…. tu ne parlais pas d’un nouveau sac à main là ?

Hé bien non, il ne parlait pas d’un sac, mais était visiblement prêt à m’offrir un entrainement intensif pour accompagner mes grandes résolutions sportives. Ou NOUS offrir, pas question j’imagine de me laisser seule à faire des pompes sur la plage avec un éphèbe à gros muscles.
– T’inquiète Namour, je regarde les pompiers faire leur footing au Mourillon ça suffit à me motiver !

Alors, qui a progressé cet été ?

Bah… pas moi. J’ai commencé très fort, boostée par les dix degrés d’écart entre Canton et Paris, la découverte de nouveaux spots ( l’île de la Jatte de Serialshoppeuse , le Vendelspark à Amsterdam ) et le plaisir des retrouvailles avec les chemins cavaliers de mon adolescence pour un running nature (j’allais plus vite à cheval !)( et je n’en reviens pas d’écrire running et nature dans une même phrase, il y a encore six mois je n’y aurais pas cru.) Faut dire que chez Man on n’a pas misère hin, fallait bien éliminer tout ça.
A Toulon par contre… rien. Trop chaud, trop en pente, trop tard (va savoir d’un coup je me réveillais à 8 ou 9h au lieu de 6 ou 7), et surtout trop… la flemme !
En même temps, j’ai lu dans les blogs de course ( bah oui, je me documente…) qu’il est nécessaire d’arrêter 3 semaines complètes par an pour éviter les blessures. J’ai appliqué !

De retour en Chine je m’y remets à fond. Ou tout au moins j’essaye : pas évident de trouver des créneaux entre le tourbillon de la rentrée de septembre et le typhon d’octobre.

Avec un toujours un double objectif :
– Faire un peu de sport chaque jour pour pouvoir manger ce que je veux et essayer d’être gaulée comme Angelina Jolie
– Comprendre ce qu’ils ont TOUS avec la course

Angelina Jolie mis à part ( je m’intéresse surtout à Angelina tout court en fait, billet à suivre) le point minceur marche plutôt bien, mais il semblerait que je n’ai « pas atteint le niveau nécessaire » à la libération des fameuses endorphines qui te rendent addict. Je descends volontiers courir, mais n’y prends pas non plus plaisir ; c’est plutôt fonctionnel dirons-nous.  Paraît que le premier cap à passer pour se sentir vraiment bien après c’est quarante minutes non stop : justement la durée maximale que je suis prête à consacrer à ma marche-course trois fois par semaine, quand la météo le permet. On verra bien si cela évolue.

Mon prochain objectif est de réussir à tenir 5 km sans marcher, je vous “dirai quoi”!

Et si on essayait de se bouger toutes ensemble ? Qui a envie de s’y mettre ?