C'est le monologue d'un homme isolé du reste de l'humanité qu'il appelle "la canaille", un homme doté d'une grande sensibilité ,exacerbée par l'usage de l'opium...
Je me suis demandée si tout ce livre, de par son style ,n'était pas un rêve habité d'hallucinations du genre "roman gothique"...
Le narrateur appelle sa femme qui se refuse à lui, la" garce" et décrit aussi négativement le petit monde de son voisinage ;le boucher , le brocanteur.... Il semble déprimé et cependant le texte est très beau dans l'évocation de son mal-être ...
Il a été traduit du persan par Roger Lescot, édité par José Corti et j'ai l'édition de 1953.. Je l'ai relu car Mathias Enard en parle dans "Boussole"...