Et sans suspens, nous avons survécu !
Mais ça, je suis sur que vous vous en doutiez...
Après une cruelle nuit blanche au milieu de nulle part, retour à Alice Spring pour trouver de quoi réparer le 4x4 et de retour sur la route !Équipé de nouvelles suspensions, nous vous avons préparé un programme chargé pour ce mois d'avril 2014, (Aucune considération du fait que je ne l'écrive qu'en Septembre 2015 hein)
J'entend d'ici certaines remarques sur la ponctualité de nos publications... Bha oui nous avons eu un programme bien chargé depuis notre retour surprise en France pour le mariage du bro', la reprise des études, la création d'une société, 3 déménagements, trouver du taf... Toussa toussa.
Mais peu importe, place à l'aventure, tel que l'on s'en souvient en tout cas.
Et notre route commence par la RAINBOW VALLEY.
Que dire de cette fameuse vallée, si ce n'est qu'elle ce mérite ? L'accès difficile après les pluies diluvienne de ces derniers jours participe à faire monter le suspens, qu'allons nous découvrir dans cette fameuse place "arc-en-ciel" dont on nous à tant vanté les mérite ? Et bien un simple corps rocheux de carrière, délavé, moche et loin de toutes ces fameuse couleurs que l'ont nous à dépeint. Mis à part une curieuse ressemblance avec une chauve souris ailée bien connu, nous repartons un brin déçu.
Le temps d'une pause dans la Rainbow Valley,
Un little bird nous fais la java contre quelques pâtes au Ketchup,
Et malgré les doutes sur la diététique du ketchup sur la santé de la race piafaire, nous prenons notre envol (métaphore) pour King's Canyon.
Et derrière ce titre mystérieux, cette simple appellation anglophone, ces quelques falaise presque timide, ce cache une terre extraordinaire au milieu du grand désert de l'Outback. A son habitude, l'Australie n'en finis pas de nous surprendre, de par son exaspérante magnificence...
La visite, une randonnée modérée de 6h00 de crapahutage, commence plutôt fort.
Un escalier, franchement raide taillé à même la roche, vaut lieu et place d'échauffement.
Et à peine quelques marches plus haut, la vue est déjà saisissante, mais pour le réaliser il vous faut imaginer les milliers d'hectares arides et plats qui entoure le Canyon des Rois et accompagne préalablement votre venue, de longues heures durant.
Très soudainement, nous réalisons à quel point ce "désert" aride est vivant. Une longue traînée d'arbre scinde le cœur du canyon, et la flore y est omniprésente.
Une fois arrivé en haut, un étroit passage de quelques dizaine de centimètre délimite le dernier seuil de protection du Canyon.
Derrière cette transition ce cache un véritable univers parallèle, dont la force nous parait encore plus ahurissante maintenant que nous sommes revenus à notre vie de citoyen "classique". Et outre la chanson "Parrallele universe" de Red Hot Chilli Peppers que nous écoutions alors en boucle pour démarrer nos journées, nous ne réalisions plus dans quel monde nous naviguions (Et ceci pour la dizième fois du voyage). Un monde irréel et magnifique, empli de danger et de surprise. Une sorte de rêve éveillé ? En tout cas c'est ce qu'il nous semble aujourd'hui. Les bribes effacées d'un souvenir. A chaque jours qui suivit notre retour, les souvenirs changèrent, ce métamorphosant en une sorte de monde des lambes inatteignable. Transformant le concret en une ballade onirique. Mais comment le réel de ce que nous avons vécu peut-il nous échapper à ce point ?
Mais trêve de remord effacés, reprenons.
Le sommet du King Canyon ce révèle être un monde étrange ou des monticules ressemblant fort à ceux des "Bungles Bungles" recouvre le toit du monde.
Et faute d'un coup d’œil sur la droite, l'étendu est si grande que l'ont pourrait en oublier que l'on est posé sur un falaise qui tombe à pic quelques mètres plus loin.
La randonné se poursuit entre les faux "bungles" au rythme des rencontres.
Un lézard dépourvu d'oreille, pose l'espace d'un instant en compagnie d'une fourmis,
Avant de disparaître d'un bond vers de nouvelle aventure, pour l'au delà et l'infini.
Un étrange coléoptomachin, a moins que ce ne soit autre chose, mais qui nous rappel étrangement un insecte du roi lion, voltige autour de nous sans cesse. Au loin les (rares) touristes mexicains ce repose a flanc de roche, et comment le leur reprocher quand on voit un paysage pareil ?
Mais il est temps de ce prendre à notre tour pour les rois du monde et de marcher sur le sommet des sommets.
La mémoire me fait défaut, mais il me semble que la roche à était taillé par les océans, quelque millénaire plus tôt.
Et bien que le pas soit lent et prudent, nous nous rapprochons enfin du cœur des Rois. Un havre mythique et aborigène, ou le respect s'impose à tous devant un réservoir d'eau sacrée, dont liquide fini sa course dans une chute endiablée (Pas tant que ça en faite, mais faut imaginer en pleine saison des pluies aussi hein, que diable un effort.)
Mais nous sommes encore loin d'atteindre ce Nirvana, et une pause café bouillant s'impose.
Concernant la photo suivante, ou nous essayons de nous spoiler la suite de la randonnée, vous n'avez pas idée des acrobaties nécessaire pour la réaliser.
Mais enfin nous attaquons la descente dans le siège du royaume, le Valhalla des rois aborigènes (Qui ne sont pas Viking et qui n'ont pas de rois non plus en faite), dont seul une dernière faille à descendre nous sépare.
Encore une fois nous voila étonnés, surpris, secoués. Sur le toit du monde, la rivière souterraine (Pas tellement souterraine finalement) fait pousser une oasis de paix, véritable havre au milieux de tant de roche. Un mirage ? Peut-être...
Toutefois, quelques traces du passage humain vienne briser la force naturel des lieux. Mais ne râlons pas, ces escaliers nous seront bien utile...
La descente ce fait tranquillement, au grès de la chaleur qui toutefois diminue en approchant de la rivière, qui trouve ces origines je ne sais ou.
Le gardien des lieux veille au grain, et grâce à lui personne ne plonge dans ce lieux protégé des aborigènes. Grâce à l'eau gelé aussi un peu.
Une fois ce moment de dilettante consommé, nous reprenons la route verticale des escaliers. La sortie de ce côté ce fait via un portail, au milieu d'une faille. Et subitement nous voila éreinté de l'autre côté du canyon. Un peu de regret dans le cœur de quitter ce monde si particulier, mais les paysages sont symétrique à ceux du départ. Nous voici donc parti pour le verso du décors.
Avant de poursuivre, nous nous laissons surprendre par une ressurgence, qui décidemment n'a pas l'air d'avoir autre chose qu'une origine divine. Non d'un stroupmh, comment l'eau grimpe ici ?
La vue sur la faille est prenante, on ne ce lasse pas d'observer
La chute d'eau (qui ce situe une vingtaine de mètre plus loin que le point d'eau ci dessus, et un dizaine de mètre plus bas seulement après une première descente, vous suivez toujours ?) est tout simplement magnifique. Le temps passé à cuire sous le soleil les pieds tenus par Fanny, la tête dans le canyon pour pouvoir prendre les photos est lui aussi magnifique(ment) éreintant.
Ce versant ce montre assez identique à l'autre en surface,
Ci-dessous, les traces blanches (de la fientes en faite) indique la présence du nid d'un très rare prédateur aérien local, dont seul Fanny arrive encore à ce souvenir la race.
Mais le temps passe, et nous consumons toute notre énergie (maigrement récupéré sur ces dernière nuits agitées), alors nous pressons le pas, et quittons doucement le Canyon des Rois, qui mérite amplement son nom.
Nous remontons dans notre brave Paji, démarrons, et jetons un dernier coup d’œil sur la vallée, qui gardera pour elle l'un de nos plus beaux souvenirs d'Australie.
Mais il est temps de passer à quelque chose d'autre, que l'on as encore plus attendus durant ce voyage. Il est l'heure d'attaquer un grand classique, un mythe - Que dis-je une légende de l'Australie. J'ai nommées, Mesdames et Messieurs, "L'ULLURU". L'incroyable, le seul, l'unique "AYERS ROCK".
Mais ce n'est pas lui. Ca c'est un faux sosie croisé sur la route, on vous à bien eu la hein ?
Il ne s'agit nullement ici de la chaîne deMais comme d'habitude (plus ou moins), prenons les choses dans l'ordre.
Une nuit de repos bien mérité, non loin de l'Ayers Rock.
Avec une vue... Imprenable non ? Passons outre les petites mésaventures nocture, désormais noctidienne (Fanny qui frôle de peu une mygale de la taille d'une voiture télécommandé en allant au pipi room ect ect)
Mais avant de rendre visite à notre amis, nous comptons passer voir ces innombrables cousine (36 quand même) que sont les Mont OLGA. Les Kata Tjuta.
Trente-six Collines composé d'un mélange de sédiments et de roche, ce qui les différencies de leur cousin qui lui n'est taillé que d'un seul bloc (et donc il parait que nous ne voyons que la surface, tel un iceberg) mais elle n'ont sont pas moins impressionnante ! Voir même bien plus en vérité, car leur structure est complexe et le jeu d'entrelacement qu'elles ont choisis offre une randonnée aux mille plaisirs visuels. D'autant plus qu'elle est autrement plus peinarde que celle de la veille au travers du King's Canyon.
On ne ce rend pas compte sur ces photos de la taille des blocs, qui sont si massif qu'a leur sommet un plateau offre une végétation quasi luxuriante en guise de chapeau.
Quelques "Walk Way" nous font franchir les premiers mètres des Monts Olga avant la vrai rando,
Et au retour de ces petites marches, la vue sur la vallé est tout simplement à couper le souffle. Nous avons la chance de passer après une généreuse saison des pluies, qui as verdis avec soin le décor.
Vers 11h00 (C'est pas du tout une bonne heure pour les rando en Australie, ne prenez pas exemple et levez vous tôt non mais !) ce dessine la vrai ballade de la journée. Un itinéraire de 7/8 km au coeurs des soeurs Tjuta.
Et entre chaques "vallons" ou "vallounet" vue les dimensions, même si l'ambiance est attendu, le paysage est toujours si beau qu'on ne cesse de s'extasier, et de prendre un nombre outrageusement élevé de photos.
Un petit cours d'eau nous permet de nous rafraichir un peu, beaucoup, passionément, à la folie...
Vue de près, l'aspect "multi sédimentaire" est absolument indéniable.
Après 4 kilomètres d'une marche tranquille mais cahoteuse, nous nous prenons à discuter avec un proviseur de lycée, qui nous confie honteusement qu'il a fait la veille la randonnée SUR l'Ayers Rock. Ce que les aborigènes suplient d’arrêter en respect de leur tradition. Pas de hic jusque là, si ce n'est que monsieur est justement un des représentant de la culture aborigène... Pris dans une discussion épique sur l'éducation australienne nous nous retrouvons subitement sans trop nous y attendre sur le paysage qui marquera ce jour là nos mémoires déjà bien occupé :
Et bien que cela ne soit pas évident sur la photos, il s'agit bien d'une descente raide et caillouteuse, qui appelle nos chevilles à casser. Mais nous passerons cette épreuve avec brio.
Le verso de la descente.
Et sur cette dernière image, nous repartons l'Âme chargé (et le ciel aussi) vers un nouvel horizons. En faite pas du tout, strictement le même, mais nous partons voir ce fameux caillou. Parce que vu tout le foin qu'on s'en fait, faut quand même le faire non ?
Le caillou est massif. Vraiment massif. Mais à part ça, nous n'en verrons pas beaucoup plus,
La Walk way (que nous étions bien décidé à faire, après les considérations sur le non-respect que cela représentait ou non vis à vis des aborigènes.) étant hélas ... Fermé !
Du coup nous voila très respectueux de la culture aborigènes, et tant mieux...
Et sous les première gouttes de pluie, nous prenons le temps d'une pause pour repenser à cette journée, à ma droite les Kata Tjuta, à ma gauche (votre droite) l'Ulluru.
Mais d'un coup, alors que la lune ce lève dans le ciel, et que les policiers nous arrête (pour la deuxieme fois en 35.000 km) pour un éthylotest (Sans déconner, ici ? Au millieu de nul part ? M'enfin pourquoi pas.) On réalise que cette journée passé, le voyage touche à sa fin. Pour des questions d'études (Parcequ'on ne trouve pas la motivation pour ces choses là tout les jours) nous avons décidé de rentrer en france, et du coup de le faire pour le mariage du Grand frère ! En surprise pour plus de piquant...
Nous traçons donc en quatre journées la route qui nous sépare de Sydney, (3.000 km) car nous devons repartir de là bas, pour des raisons d'Aviation et de revente du 4x4... Qui l'air de rien aura réussit son coup ! 35.000 km, plus ou moins 24.000 de pistes, et toujours la !!! La route est atrocement
Une rapide étape à 200 km de Sydney pour rendre visite à trois soeurs (après les trente-six cousines...), dans un bush d'Eucalyptus, dont nous avions complètement perdus le souvenir, voilà au moins quatre mois que le décors n'était que roche rouge, solitude, rare Euca dévasté... Et a rouler autant en si peu de temps, nous nous propulsons littéralement dans un autre univers. Urbain et verdoyant.
Voici autant de véhicules de police vue au même endroit, que vue préalablement en 4 mois.
Les "Three sisters" sont trois roche (Forcément...) taillé par le temps et la météo à même la falaise.Mais en faite, on déteste. Rien à voir de spécifiquement magnifique, et l'urbanisation massive d'un coup nous rend malade. Pourtant on était bien dans le même pays, pas si loin que ça...
Et a peine 24 heures plus tard nous voila en plein cœur de Sydney, ou nous posons nos valises en plein centre ville, dans un superbe camping plus qu'abordable, celui de Macquarie Park. C'est ici que nous consacrerons trois semaine à la vente du 4x4, et dépenserons nos derniers instant dans ce rush de retour. Mais tout d'abord, quelques piaf.
Macquarie Park est rempli de Loriquet particulièrement farouche.
Kwaaaa ?!
"Et mec tu sais que ta les cheveux long la ?"
Mais pour notre plus grand bonheur il y à aussi plein de kookaburra, dont le crie strident nous régale toujours autant !
Il y a aussi des dindons moche et bien farcie.
Mais nous garderons souvenir de certaine visites nocturne récurrente, que l'ont doit à notre amis, le Possum culpabilisant.
"Non c'est vrai, ca vient pas de vos poubelles."
"Donne moi ça toi."
Mais la nuit est propice à d'autre rencontre avec la faune locale, et en l’occurrence une connaissance de voyage ! Que nous avons rencontré dans les Karijini à 6.000 km de la, croisé dans les Bungles Bungles, et que nous retrouvons ici ! Notre amis Florian ! Et quand trois français ce retrouve dans un camping, que ce soit dit : - Ils picolent du vin ! Du bon vin pour une fois en plus ! Et de cette soirée, qui commençais pourtant avec beaucoup de classe, je vous épargnerais les photos une fois les 5 bouteille consommé. Entre autre chose parce que je n'étais plus en état de prendre quelques photos que ce soit.Et malgré une vente difficile du 4x4 (Pire période de l'année pour vendre un véhicule de voyageur en Australie, Mai, pré-exam en Europe, pré Hiver en Australie... Nobody's want it !) nos Amis Lituanien de Perth (Qui sont depuis venus nous rendre visite en France!), nous recommande d'aller à la rencontre de leur amis Lituaniens de Sydney ! Avec qui nous passerons deux excellente semaine, dans un quotidien bien différent de celui de nos précédent mois.
Après quelque tergiversement, nous leur cédons notre brave Paji pour une poignée de babiole et une bouché de pain. Voilà notre départ acté, nous nous devons de visiter une dernière fois cette incroyable cité.
La ville est toujours aussi aérienne, et mélange toujours tant l'ancien et le neuf.
Et grâce à nos amis, nous avons le droit à une visite gratuite des piliers du Harbour Bridge ! Comment refuser ?? !
Nous y apprendrons un grand nombre d'infos sur le Harbour, entre autre choses que les piliers n'ont absolument aucun autre rôle que d’être esthétique, il ne supporte en rien la structure.
D'ici la vue est incroyable, les plus sportifs (ou fortuné en faite vue le prix de l'attraction!) pourront même monter directement SUR le pont, à l'aide de combinaison d'astronaute et d'un chariot.
Le cœur plus lourd que jamais, à l'avant veille de notre départ nous lançons nos dernier regard sur Sydney.
La Skyline est toujours aussi belle. D'autant plus avec les dock en devant...
Les taxi maritimes ce croisent...
Mais voila. Puisque toute histoire à un fin, celle ci touche à la sienne. Et je suis là dans mon canapé, à me souvenir de chacune des heures passées là bas, à tenter de vous retranscrire au mieux ce qu'on à vécu. A repenser à tout le soutien auquel on à eu le droit, a toutes ces rencontres, plus extraordinaire les unes que les autres. A regretter, même si je sais bien qu'il ne faut pas, mais comment ce replonger autrement dans cette aventure, sans ce faire déborder par les émotions ?
Des hauts par milliers, des bas parfois - pas tant que ça - et une chance incroyable. Comment aurions nous pu espérer que ça ce passe ainsi ? On aurait même pas osé l'espérer... Alors voila, il faut savoir faire ces adieu - qui n’en sont pas - et laisser la place au souvenir.
On espère que ça vous à plus, car en tout cas ça aura était un régal de le partager avec vous.
A très bientôt, et retour à l'aventure en octobre 2017.
G&F
Montpellier. 06/10/2015. Pour l'anniversaire de notre rencontre, et nos huit années de vie commune ;)