Par Francis LO dans Humanité le 5 Octobre 2015 à 16:09
05 octobre 2015
Voici un autre temps après celui évoqué dans mon article
La Niña et El Niño sont deux phénomènes capables de redistribuer les cartes météorologiques : ici une chaleur torride persistante, là des pluies diluviennes.
" Les nuages ne disparaissent pas, ils se transforment en pluie. "Sur cette citation de Bouddha, ajoutons que les gigantesques masses de glaces des pôles et des glaciers qui retournent à l'état liquide, ne disparaissent pas plus.
" Le ciel donne de la pluie à la terre, mais la terre ne renvoie au ciel que de la poussière : c'est qu'on ne tire d'un vase que ce qu'il contient. "Dans ce proverbe oriental, les poussières peuvent être les nombreux polluants qui s'amassent dans les nuages, et ceux-ci finissent toujours par retomber sur les têtes inconscientes des hommes.
C'est dans le vase de l'humanité que se déverse la lie de son industrie, et c'est là que naissent des nuages bien plus menaçants.
Le cycle de l'eau de machine ne fonctionne plus. La machine s'enraye, elle n'en peut plus de laver la crasse de l'humanité.
" A propos d'une inondation, d'un orage, etc., les veillards du pays ne se rappellent jamais en avoir vu un semblable... ", est une observation de Gustave Flaubert. Sale temps pour la planète, sale temps pour ceux qui disent : " Qui sème de le vent sème la tempête. "