Grande collecte qui s'accompagne donc d'une grande foule, à laquelle j'avais donc décidé de me frotter. Bien longtemps d'ailleurs que je n'avais participé à une épreuve aussi "crowdy". Mais l'esplanade du château de Vincennes et les larges allées de la rue se prêtent admirablement bien à l'accueil d'un nombre aussi élevé de coureurs: venu sans encombre sur les lieux en compagnie de ma jolie bretonne qui participe à cette course pour la 4e fois, je me range sans difficulté sur la ligne de départ du 10 kilomètres aux côtés tout de même de 17 000 personnes venue juste pour cette distance (il y a également un 5 kilomètre non-chronométré). Tout est bien organisé: l'entrée des sas proposant différents objectifs de temps est plutôt bien organisée, même si bien sûr les coureurs placés à l'arrière doivent un peu patienter avant de franchir la ligne de départ et que quelques slaloms sont sans doute à prévoir.
Je me place assez tôt sur la ligne pour ne pas me retrouver trop loin, car j'espère tout de même courir relativement vite aujourd'hui, en tous cas tenter de faire mieux qu'un mois avant à Châteaulin sur cette distance de 10 kilomètres (38'06"!).
La course est avant tout festive et caritative, et l'ambiance est donc plutôt détendue, je ne note pas trop de tension ni d'agressivité sur la ligne de départ; ça joue certes un peu des coudes dans les premiers rangs, mais guère. Le départ est donné et je ne suis donc que très peu gêné pour me dégager de la foule et tenter d'adopter mon propre rythme. Les allées sont très larges, le ciel très bleu, le fond de l'air offre une température idéale. Bref toutes les conditions sont là pour tenter d'allonger la foulée.
Je me retrouve vite à naviguer entre de petits groupes de coureurs, souvent vêtus, comme moi, du tee-shirt rose offert par l'organisation: l'idée étant de créer une impressionnante "vague rose", pour montrer l'élan de solidarité pour la cause défendue.
Le parcours est agréable, il y a de l'ambiance, et les kilomètres me semblent défiler vite. Le temps de se "réveiller" les pattes, et le troisième est déjà là. Bon, je monte vite dans les tours et ma faculté à tenir un rythme très élevé n'est toujours pas grandiose, mais j'atteins tout de même le 5e kilomètre en 17'57", ce qui me laisse présager un chrono final bien meilleur qu'à Châteaulin. Après un mois d'entraînement davantage tourné vers la course à pied, c'est encourageant!
Ces cinq premiers kilomètres m'ayant paru presque tout en légère descente, je m'attends à ce que cela remonte un peu ensuite, mais ça ne se sentira pas tant. Les deux derniers kilomètres se courent sur des allées en terre, bien agréables mais où l'on va peut-être un peu moins vite. Qu'importe, je tente d'y aller à fond, en m'accrochant le plus possible aux coureurs qui me remontent tout de même. Je croise aussi quelques amis, dont Cécile Bertin et Philippe Jacques, partis quelques minutes avant nous avec les Joellettes.
L'ambiance est "encourageante" et bon enfant, je suis agréablement surpris par ce bain de foule. La dernière ligne droite s'annonce et même si mon sprint final n'est pas des plus efficaces, je suis content de franchir la ligne d'arrivée au bout de 36 mn 38s d'effort.
Il est temps de profiter encore un peu de l'ambiance de cette belle matinée rose et bleue (le bleu du ciel, bien agréable!) et de retrouver ma jolie bretonne, qui a largement battu son meilleur temps, puis quelques amis (dont Greg Rohart et Marianne Furlani, d'autres grands voyageurs venus se frotter à la foule des grands jours!) à une terrasse de bar, pour terminer agréablement cette belle édition d'Odyssea Paris.
Un article intéressant et synthétique sur l'épreuve:
https://www.lepape-info.com/actualite/les-resultats-dodyssea-paris-75-le-4-octobre-2015/
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble