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La première fois que j’ai entendu Kyan, c’était en août, via son clip Sometimes. J’ai trouvé qu’il était bien audacieux d’opter pour un titre aussi dépouillé pour un single principal mais, pour être honnête, j’étais néanmoins quelque peu sceptique. « Less is more », paraît-il, et c’est en effet ce qui m’a touchée dans cette chanson mais est-ce que ce serait suffisant ?
Après de brèves recherches, j’ai appris que, si son nom ne me disait rien, Kyan était loin d’être un débutant dans l’industrie. En 2010, il a participé au concours de talents britannique Must Be the Music, avec pour juges Jamie Cullum, Sharleen Spiteri et Dizzee Rascal. Depuis, il a collaboré avec Duke Dumont, Madeon, Bondax et Benga ; sorti un album intitulé Confessions en tant qu’indépendant avant de décrocher un contrat chez Virgin/EMI et de présenter deux EP l’année dernière, Days In A Triangle et The Purple Experiment, que j’ai sauvegardés sur Spotify… et oubliés. Jusqu’à ce que Remote View, son EP à paraître, arrive dans ma boîte mail.
Dans les bacs ce vendredi 9 octobre, ce bijou est le fruit des talents de chanteur/auteur/producteur du jeune homme de 26 ans combinés à un petit coup de main de Knox Brown. Après avoir écouté les cinq pistes de ce prélude à un premier album prévu pour 2016, j’étais enfin convaincue et plus qu’impatiente d’en savoir plus sur Kyan et son parcours en me plongeant dans ses projets précédents… et en le soumettant au quiz Urban Soul !
Et en bonus de cette petite interview, je vous offre trois de mes chansons favorites tandis que deux extraits de l’EP Remove View EP vous attendent un peu plus loin…
D’Angelo, l’une des performances les plus incroyables que j’aie eu la chance de voir !
Sound & Color d’Alabama Shakes, mon album préféré de l’année.
Retrograde de James Blake, Over My Head de Alabama Shakes et Una Mattina de Ludovico Einaudi.
Untitled de D’Angelo : je fais la meilleure/pire des lap dances !
Don’t Stop ‘Til You Get Enough de Michael Jackson. Je ne peux pas écouter cette chanson sans avoir envie de me lever et de faire quelques folies !
You and I de Stevie Wonder, même si ça m’inciterait probablement à rester au lit à l’écouter en boucle.
I’m a Man du Spencer Davis Group.
Mr. Wendal d’Arrested Development. C’était ma chanson préférée étant enfant, donc ça ravive automatiquement des souvenirs !
Killing Me Softly de Roberta Flack, l’une des plus belles chansons que j’aie entendues.
Pratiquement tout ce qui est signé Burt Bacharach : ses chansons, ses arrangements et la structure de ses accords m’ont toujours époustouflé.
Sometimes, mon single le plus récent. Beaucoup de changements importants se sont produits dans ma vie ces derniers temps et cette chanson est à l’origine de bon nombre d’entre eux… Donc elle est assez poignante pour moi.
Probablement Grammar. Après l’avoir écrite, je l’ai détestée : je la trouvais trop bizarre et je ne comprenais pas vraiment d’où je sortais ça… Après avoir fait écouter le morceau à quelques personnes qui l’ont adoré et l’avoir laissé de côté pendant quelques semaines, j’ai fini par réaliser que c’était l’un de mes titres préférés !
Définitivement Sometimes, pour les raisons déjà mentionnées précédemment, mais aussi parce que c’est l’une des premières chansons que j’ai écrites et c’est avec elle que ce voyage a commencé.
PRÉ-COMMANDEZ L’EP REMOVE VIEW
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