Magazine Culture
Le livre :
L'appel du coucou de Robert Galbraith aux éditions Le livre de poche, 720 pages, 8 € 30.
Pourquoi cette lecture :
Ce roman me faisait de l'œil depuis un bon moment, mais comme souvent, l'occasion de le lire ne se présentait pas. Je suis de celles qui n'a pas lu la saga des Harry Potter. Pitié ne me jetez pas des pierres !!!!! Un jour peut-être que je comblerais ce manque, mais c'est parce que je suis sans doute plus attirée par un polar que par des apprentis sorciers.
Le pitch :
Lorsque le célèbre mannequin Lula Landry est trouvée morte, défenestrée, dans un quartier chic londonien, l'affaire est vite classée. Suicide. Jusqu'au jour où John Bristow, le frère de la victime, frappe à la porte du détective privé Cormoran Strike. Cet ex-lieutenant de l'armée, revenu d'Afghanistan amputé d'une jambe, est au bout du rouleau : sa carrière de détective est au point mort et sa vie privée, un naufrage. Aidé par une jeune intérimaire finaude, virtuose de l'Internet, il reprend l'enquête. De boîtes de nuit branchées en palaces pour rock stars, Strike va passer de l'autre côté du miroir glamour de la mode et du people pour plonger dans un gouffre de secrets, de trahisons, et de vengeances.
Robert Galbraith est le pseudonyme de J.K. Rowling.
Ce que j'en pense :
Tout respire la patte toute britannique de l'auteur. C'est un plaisir de plonger dans Londres, ses personnages multiples et si différents, avec néanmoins des caractéristiques typiques qu'on aime retrouver dans ce type de roman. C'est un peu comme s'il existait des codes tacites à respecter pour que le livre soit bon, pour que le rendez-vous soit réussit.
L'intrigue est presque un prétexte pour avoir accès à ces protagonistes que l'on se plaît à découvrir. Ce sont des êtres presque plus vivants que certaines personnes que l'on croise ici ou là. Il y a de la matière dans cette écriture en apparence fort fluide et simple. C'est juste que l'auteur sait raconter les histoires de façon très naturelle.
J'ai passé un très agréable moment avec cette lecture. Aucune longueur à déplorer et pourtant cela aurait pu être le cas en plus de 720 pages. Je sais qu'un autre roman permet de retrouver Cormoran Strike et d'autres personnages. Je crois que je vais m'y pencher dessus un de ces jours.
Et s'il fallait mettre une note : 14 / 20