La bourse des métaux
de Londres connait un véritable déficit en or, confirme A-Mark, la
principale entreprise-distributrice de métaux précieux.
Le
déficit a été provoqué par un accaparement massif de l'Inde et de la
Chine, et une telle tendance pourrait susciter des changements sérieux
sur les marchés boursiers mondiaux.
"Nos rues ne sont pas pavées d'or",
maintiennent les autorités britanniques, espérant dissuader les
étrangers de venir à Londres pour s'approvisionner en or.
Pourtant, rien ne repousse les étrangers attirés par l'appel de ce métal précieux.
Londres représente un des centres mondiaux de la conservation, de
l'achat et de la vente de l'or. Actuellement, les analystes observent
une tendance alarmante: l'or fuit le pays en grandes quantités, surtout
dans les poches des acheteurs indiens et chinois.
Pour faire face à la diminution des stocks d'or, le Royaume-Uni tente
d'augmenter les importations pour que la demande ne se laisse pas
distancer par l'offre.
La motivation derrière ces achats massifs d'or s'explique par le fait
qu'"en Asie on comprend la différence entre la monnaie fiduciaire,
imprimé par l'Etat, et un vrai moyen de conserver son capital", a
expliqué le représentant du groupe Quilter Cheviot Investment
Management, Ned Naylor-Leyland.
"L'or sert d'assurance contre les conséquences
de la fin d'un super-cycle et contre la mort potentielle du système
monétaire actuel".
Ainsi, les chercheurs en économie font remarquer que l'intérêt
croissant pour l'or posera encore beaucoup de problèmes à l'Occident.
Les économies en voie de développement achètent le métal précieux dans
le but de fonder leur propre marché de l'or, ce qui pourrait nuire
considérablement au monopole du dollar.
Source : SputnikNews