Fuite de cerveaux en Algérie : «Des Américains m’ont offert la nationalité, mais...» trop dur de résister !La fuite des cerveaux en Algérie, connait une hausse impressionnante, année après une autre. Selon des experts en sociologie, une panoplie de raisons seraient derrière cette fuite. Déficit des moyens de travail, manque de volonté des autorités à les encourager, prise en charge familiale abondante, des salaires peu encourageants, conditions socio-culturel et socio-économique déplorables.Le plus dur est de résister à la tentation. Cependant, une association serait créée pour protéger la richesse intellectuelle en Algérie. Malgré cette "heureuse" nouvelle, les faits peinent à convaincre les cerveaux d'y rester, et leur projettent toujours le film de "quitter le pays pour un monde meilleur !"Les algériens ayant quitté le pays pour s'installer dans d'autres pays qui offrent plus de moyens pour les convaincre à "dépenser leurs capacités chez eux", se joindraient, toutefois, aux étrangers pour inciter «les cerveaux» à s’installer ailleurs. D'après le journal Infosoir, cette révélation du président de l’Organisation nationale de protection de la richesse intellectuelle (Onapri), Abdelatif Ben Oum Hani, révélerait une vérité générale.Ledit président, Intervenait hier en marge de l’installation officielle du bureau de cette organisation au niveau de la bibliothèque communale Yahia Hentour de Khemisti. D'après le même interlocuteur, la majorité des demandes lui parviennent de certains Algériens installés à Dubaï, dont la circonstance serait dans le domaine de la recherche et l'invention scientifiques.«J’ai refusé à chaque fois, en les informant que notre Organisation est née. Ils ne m’appellent plus maintenant», a-t-il indiqué. A en croire son fondateur, l’objectif principal de l’Onapri, serait de financer et concrétiser les inventions ainsi que l’accompagnement de leurs inventeurs.Selon le même journal, cette organisation est actuellement représentée dans 18 wilayas. «On ira vers la représentation dans chaque commune aussi», a-t-il repris. Le dernier bureau installé serait celui de Tipasa, qui sera représenté par Mohamed Heddimi, le premier inventeur de la calligraphie architecturale algérienne. Pour rappel, l’Onapri a été créé en 2013 à M’sila.L’inventeur a révélé, au même journal, qu’il a, lui aussi, reçu plusieurs offres venues de pays arabes, comme le Qatar et les Emirats arabes et les USA, «des Américains m’ont offert des propositions alléchantes, dont la nationalité et une résidence en Virginie. Mais j’ai refusé. Mon père s’est sacrifié pour ce pays.Je dois travailler pour mon pays. Je dois m’occuper des inventeurs de ma wilaya et les aider», a-t-il affirmé. Toutefois, l’inventeur se désole de constater à ce jour, que son invention n’ait jamais été prise en charge dans son propre pays.Il a à son actif deux (02) ouvrages, où il explique en détail son invention : «J’ai juste ajouté l’histoire de la calligraphie arabe depuis sa création. J’ai également parlé des techniques de la calligraphie architecturale avec 64 photos», nous a-t-il indiqué. Là où est résidé le problème : Malgré les efforts physiques et moraux fournis pour tenter de rénover et de révolutionner son domaine en Algérie, les localités ne seraient jamais à l'écoute...http://www.kabylie-news.com/2015/10/fuite-de-cerveaux-en-algerie-des.html