Avanti : L’amour (et l’adultère) à l’italienne.

Publié le 05 octobre 2015 par Ohmyhomme @ohmyhomme

Depuis la rentrée, la comédienne Ingrid Chauvin donne la réplique à Francis Huster, dans une comédie romantique intitulée Avanti. Mise en scène par Steve Suissa, et jouée au Théâtre des Bouffes Parisiens à Paris.

L’histoire :

Georges, un businessman américain puritain, et Alison, une jolie comédienne anglaise, vont se retrouver à Rome et partir sur les traces de leurs parents décédés dans un accident de voiture. De réseaux internet bloqués en bureaux aux horaires décalés, de cercueils volés en chapelles napolitaines, les deux héros vont avoir bien du mal à retrouver leurs chers disparus Mais, l’arrivée de Baldo, un Italien plein de charme et d’humour, va rapidement pimenter leur rencontre…

Mon analyse :

D’amour, il est évidemment question dans Avanti! un classique de la comédie romantique signé Samuel Taylor. Tout s’y prête. Le cadre : une magnifique suite d’un palace de Rome. Le contexte : deux âmes en peine (et à la peine) que tout semble opposer, mais qui vont découvrir un secret singulier :  que le père de Georges (incarné par Francis Huster) vivait un mois par an une belle histoire d’amour avec la mère d’Alison (jouée par Ingrid Chauvin). Un amour (et un adultère) peu commun. Mais romantique à souhait, selon les points de vue bien sûr.

Mais l’amour n’est pas le seul nerf de cette comédie légère, enlevée et sans temps mort mise en scène dans cette nouvelle adaptation française par Steve Suissa. L’humour aussi y a une forte place. En très grande partie grâce au personnage de Baldo, un Italien à l’énergie communicative interprété par un irrésistible Thierry Lopez. Par ses répliques, ses mimiques et ses facéties, l’acteur vole presque la vedette au duo vedette Huster/Chauvin.

Les rebondissements sont souvent attendus, l’histoire d’amour un peu facile, mais ces petits bémols ne gâchent pas le plaisir d’Avanti!, dont la seule mission reste de divertir les téléspectateurs pendant 1h40. La pièce la remplit aisément. Et elle ne trompe personne. Tous les personnages ne peuvent pas en dire autant…