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Exposition collective « Battements » à la Maison Salvan | Labèges

Publié le 04 octobre 2015 par Philippe Cadu
http://www.maison-salvan.fr/Exposition collective « Battements » à la Maison Salvan | Labèges

Exposition du samedi 10 octobre au samedi 17 octobre 2015

Vernissage le vendredi 9 octobre 2015 à 19h. Suivi du concert deJozef Van Wissem à 21h.

La Maison Salvan et l'artiste Nicolas Daubanes poursuivent leur collaboration entamée en 2013 avec une résidence puis l'exposition Le jour après le lendemain. Au travers d'un commissariat commun, ils proposent à de jeunes diplômés de la HEART - Haute École d'Art de Perpignan - de se confronter à un espace atypique et de mettre en perspective, autrement, leurs productions.

Exposition collective « Battements » à la Maison Salvan | Labèges

Chacune des œuvres de l'exposition gravite autour du thème de la mémoire.
Loïk Hassenforder propose une vidéo permettant de donner vie à un " film fantôme " de Michelangelo Antonioni. Ici c'est par collage de morceaux épars de la filmographie du cinéaste qu'apparait un film jamais tourné par le cinéaste, à partir d'un scénario qu'il avait néanmoins écrit : Stanotte Hanno Sparato.

Katia Raynal semble anticiper la question de la mémoire. Ses œuvres sont

Exposition collective « Battements » à la Maison Salvan | Labèges
imprégnées d'inachevé comme si elles attendaient une activation, une énergie qui donnera vie. Contenant néanmoins un fort pouvoir de suggestion, elles se donnent peut-être tout autant à voir comme la mémoire d'un temps qui n'est pas arrivé - qui n'arrivera pas ? -, qui est attendu, peut-être trop espéré ou fantasmé.

Ingrid Labbebda situe sa recherche dans les manquements de la transmission. Si elle a grandi en France, sa famille est originaire d'Algérie. N'ayant qu'une faible connaissance de son passé, elle le manifeste dans l'espace d'exposition au travers de documents visuels et sonores faits de l'assemblage de fragments à la fois intimes et empruntés.

Stephan Ricci propose une œuvre qui découle de sa lecture de l'espace architecturale. Il est invité à utiliser une surface de Placoplatre qui correspond exactement à celle d'un mur du lieu pour constituer une installation inédite. Son action se situe dans la transformation en véhiculant dans le temps et l'espace un morceau de l'environnement dans lequel il s'inscrit.

Enfin, Pierre Akrich met en place son travail performatif et " de protocole " dans lequel la place de l'artiste tend à s'évanouir pour laisser la place à une autre manière d'envisager la relation œuvre / artiste / public.


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