— Dans le cadre de la remémoration du lâche acte qui a ciblé le 09 octobre 1988 à Michelet le Rebelle, la confédération d’At Dwala organise un rassemblement populaire le samedi 10 octobre à 11h.
Lieu: At Dwala-Centre.
Pour:
• Une enquête internationale sur l’assassinat de Matoub Lounes
• Le départ immédiat des forces militaires algériennes de la Kabylie
• Dire halte au terrorisme économique dirigé contre la Kabylie
• Une Kabylie libre
Selon Malika Matoub la soeur du rebelle et présidente de la Fondation Matoub dans une interview parue sur un journal électronique aujourd'hui déclare que l’expertise internationale a conclu à un assassinat programmé, selon Malika; si Matoub dérangeait au point de l'assassiner «C’est parce qu’il était un électron libre et qu’on ne pouvait pas le menacer.
Il était comme il se décrivait : une grenade dégoupillée. Il pouvait exploser à tout moment. Il était donc porteur de valeurs, de l’impératif de dire la vérité, d’un changement, d’une proximité avec le peuple et par-dessus, d’aucune compromission politique ou autre. Et c’est ce qu’il exprime dans le regard sur l’histoire d’un pays damné : c’est-à-dire qu’il n’est influencé ni par l’idéologie orientaliste, ni par l’idéologie occidentaliste, mais est profondément algérien, et amazigh.
Il était très enraciné dans sa terre natale et puisait sa force dans ses valeurs ancestrale. Il devenait dangereux parce qu’il était fédérateur : il rassemblait autour de lui des personnes d’horizons différents, de courants politiques différents.
Lounes était aussi un précurseur de changement qui n’avait pas peur de se mettre en avant. Rien n’était tabou pour lui, c’était un anticonformiste y compris par rapport à la condition de la femme, à tamazight, à la laïcité et à la démocratie. Il avait un franc parlé et c’était un homme libre. Et les gens libres font peur.», conclut la présidente de la fondation Matoub
Matoub Lounes, est un chanteur, compositeur kabyle né le 24 janvier 1956 à Taourirt Moussa (en Kabylie, Algérie) et lâchement assassiné le 25 juin 1998 à Thala Bounane. Il a été militant de la cause identitaire Amazigh en Algérie et a apporté sa contribution dans la revendication et la popularisation de la culture Amazigh et du combat pour la démocratie ainsi que pour l'introduction de la laïcité en Algérie.