Edition : Fayard collection Crimes Gourmand
Pages : 208
Prix : 15€
Résumé :
Julien Villedieu, l’un des chefs incontournables de la gastronomie parisienne, aborde la quarantaine avec l’assurance d’obtenir prochainement sa troisième étoile. Lorsque les flashs d’information annoncent son assassinat dans les coulisses de son établissement, la consternation est à la mesure de l’atrocité du crime.
Laure Grenadier, rédactrice en chef du magazine Plaisirs de table, entretenait depuis plusieurs années une solide amitié avec ce cuisinier médiatique. Alors qu’elle boucle le prochain numéro consacré à la cuisine du marché et aux producteurs d’Île-de-France, elle fait face au chagrin et décide de mener sa propre enquête.
Accompagnée de son photographe, Paco Alvarez, la journaliste découvre peu à peu les facettes insoupçonnées de celui qui se prétendait son ami. Entre une double vie intime, cyniquement organisée, des contentieux larvés au sein de son équipe, une comptabilité scabreuse, un ambitieux projet d’implantation de bistrots annexes, une productrice de télévision aux mœurs troubles, tous les ingrédients sont réunis pour révéler la véritable personnalité d’un chef étoilé particulièrement indigeste.
Mon avis :
Tout d’abord, merci à mon copine Isa de me l’avoir offert. Il est vrai que j’aime lire (bon, ça ce n’est pas une nouveauté !) et aussi cuisiner. Donc là avec ce livre, on combine les deux !
Tout d’abord, la couverture du livre je la trouve tout à fait en adéquation avec le thème du livre. Elle est aussi chic que les cartes des grands restaurants y sont cités dans le livre.
Ensuite, en lisant le résumé, je me suis dit que ça allait être sympa à lire. C’est effectivement, ce que j’ai ressenti. Une lecture plaisante. Ecrit à 4 mains, comme on compose une recette à deux, ce livre vous ouvre l’appétit.
Laure est une femme qui a l’esprit vif. J’aime beaucoup sa répartie. Paco, son photographe la suit partout un peu comme un ange gardien.
Je ne vais pas vous dire que c’est du grand polar noir. Non du tout, mais c’est sympa à lire et vite lu. Je ne sais pas si j’en lirai d’autres dans la même série mais si vous aimez la cuisine, venez vous détendre en lisant ça.Les fringales que je me suis tapée en lisant les plats qu’ils mangeaient, vous n’imaginez même pas !
La chose qui me gêne un peu,c ‘est la fin qui se fait en même pas une page (recto,verso). C’est un peu simple…un peu comme certains feuilletons passés sur la 1 à une certaine époque ;-).
Un extrait :
« Elle attendit ensuite que le directeur de salle se fût éloigné pour éclairer Paco qui examinait, incrédule, le contenu des cartes.
- Je sais , aucun plat n’est mentionné. Je te dois une courte explication. Ici nous sommes en plein dans notre thème « cuisine du marché ». Le chef, Akrame Benallal, innove en fonction de l’arrivage des produits. Il faut le voir travailler, c’est impressionnant. Je ne parle pas de la technique, il la maîtrise complètement, là n’est pas la question. Sa force, c’est que…c’est un intuitif, un grand sensible. Il touche un produit et de sidées lui viennent. On pourrait croire que les aliments lui parlent. Ou en tout cas, qu’il les entend.
- C’est un sorcier, ton chef ?
- Peut-être bien, sourit la journaliste. Il faut reconnaître qu’il a réussi à faire aimer les bulots à un de mes amis qui détestait ça ! Mais, plus sérieusement, ce qui caractérise son travail, c’est sa spontanéité, son inventivité. il crée la surprise, va là où on ne l’attend pas. Tiens, un jour, il a cuisiné de la bonite avec des fraises des bois ! « .
Quelques mots sur les auteurs :
Vanessa Barrot, avocate d’affaires, avoue un goût immodéré pour les saveurs du palais et confesse un appétit peu raisonnable pour les nourritures livresques.