Autres articles
-
Le discours de Janet Yellen apportera-t-il davantage de certitudes aux investisseurs ?
-
Indices internationaux : rien ne va plus !
-
Hausse de taux US, un tournant pour les pays émergents ?
-
CAC40 : un marché schizophrène
-
Bourses : une rentrée compliquée
Graphiquement parlant, la baisse des derniers mois est à la hauteur de la hausse précédente de début d’année, historique. La balle est de retour au centre, l’indice allemand est posé sur l’oblique passant par ses plus bas depuis 2011, zone clé pour la suite. En cas de rupture, la mise en place d’un bear market pouvant durer jusqu’à 1 à 3 ans ne serait pas à exclure. En cas de tenue, les cours pourraient revenir vers les 10500 points comme début septembre. La correction actuelle est de la même ampleur que celle de 2011 et il ne faut pas exclure une reprise haussière, portée par des rachats à bon compte, un soutien des banques centrales, un retour des fameux gérants avec leurs liquidités. Plusieurs facteurs plaident pour un éventuel scénario haussier de court terme, notamment le fait que la volatilité n’augmente pas, les taux obligataires ne réagissent pas à la baisse des indices et le Yen ne se renforce pas tant que cela. En d’autres termes, il n’y a pas la panique, élément nécessaire à une dégradation de la situation, pour le moment. Si ce rebond prenait forme, il faudrait probablement des résultats d’entreprise à la hauteur pour que les acheteurs reprennent le sourire mais surtout la main sur ces marchés car les vendeurs semblent avoir mis le couvercle (à 10500) pour le moment. Affaire à suivre.
On retrouve les zones de confluence, de supports, sur la plupart des indices européens et américains à quelques pourcents près. Ci-dessous (cf le graphique sur pdf ci-joint) l’Ibex, indice espagnol, dont la configuration est similaire au DAX si ce n’est qu’elle est moins haussière puisque cet indice est sorti par le bas de son canal haussier.
A propos de l'auteur : Nicolas Chéron est stratégiste chez CMC Markets France.