François Hollande peut faire tous les effets de manche qu’il veut à l’approche de ce sommet international, et sa ministre de l’environnement enchaîner les déclarations empruntes de fausseté, elle a tant avalé de couleuvres et mangé de chapeaux que plus rien ne me fera plus jamais croire que ce gouvernement est particulièrement préoccupé de défense de l’environnement. Les écologistes ne l’ont pas d’ailleurs quitté pour rien, et le positionnement si nouvellement préoccupé de défense de l’environnement de ce gouvernement n’est absolument plus crédible. Dernier exemple pour illustrer les tartufferies de cette escroquerie politique et intellectuelle, la publication récente au Journal officiel de trois nouveau permis de forages pour la recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux. Accordés le 21 septembre, ils sont situés à Champfolie (Seine-et-Marne), Herbsheim (Bas-Rhin) et Estheria (Marne). En outre, deux autres ont été prolongés jusqu’à fin 2018 : Bleue Lorraine en Moselle et Juan de Nova, dans les terres australes et antarctiques françaises. (source)
« Que valent donc les promesses de François Hollande et des négociateurs d’obtenir un accord historique » à la conférence mondiale sur le climat si c’est pour entretenir cette fuite en avant extractiviste ? »
Pour les associations, cette décision est « en contradiction avec les recommandations des scientifiques qui ont clairement établi qu’il fallait geler 80% des réserves actuelles prouvées d’hydrocarbures, pour avoir une chance raisonnable de ne pas dépasser les 2°C de réchauffement climatique d’ici la fin du siècle ».
« En délivrant ces nouveaux permis, le gouvernement fait donc le contraire de ce qui est nécessaire »…
Faites ce que je dis, pas ce que je fais… Là aussi, le changement, ce n’est pas maintenant.