Un mensonge, une chasteté, un hymen non-réparé... peut-il causer répudiation ?
dimanche 8 juin 2008, par Tatem
Le pays de Voltaire est à l'épreuve de traditions accumulées de populations qui sont l'élément physique indissociable de la continuité de l'expansion économique, puisqu'il s'agit d'une population estimée à 5 millions apportant une laborieux travail. Eh ! Oui, il s'agît bien des 5 millions de musulmans de France ! L'islam de son côté, dans sa version occidentale, est aussi à l'épreuve de la modernité.Selon le sondage d'audimat OpinionWay-Le Figaro-LCI dont les résultats ont été rendus publics le 5 juin 2008, durant la première semaine du mois finissant le printemps, l'affaire de l'annulation controversée du mariage de Lille du couple de musulmans, a tenu le haut du pavé parmi les sujets préoccupants et médiatisés en France. Non pas comme première information suscitant l'engouement des plumes journalistiques ou le fort intéressement des comités de rédactions, mais en retenant l'attention de la population offensée du comportement invraisemblable des acteurs de ce fait inaccoutumé et de la décision, qui s'en est suivie promptement, peu mesurée du tribunal. Dans l'environnement sociologique et culturel français, attaché majoritairement à l'esprit peu pointilleux quant à la chasteté sexuelle avant le mariage, cette avanie à la limité de l'obscénité est fortement suivie dans certaines régions du sud de l'Italie et presque généralisée dans les pays musulmans. Où elle entraîne des répudiations indéfendables d'épouses sans moindre arbitrage ou vigilance des pouvoirs (officiels, judiciaires, médias etc.), l'omerta !
Elle a alimenté un trouble, pourtant assourdi par manque d'une riposte citoyenne, vive puisque le divorce date par ironie des exceptions, sans être d'avril, du 1è jour du 4ème mois de l'an. Au sein de l'opinion générale relevant des communs des administrés hexagonaux parmi lesquels elle a éclaté, à s'y méprendre nous vivons un moment historique dans l'intégration, êtres avec « leurs armes et bagages » entendre « identité et culture » dans la société d'accueil. Désormais elle est un débat qu'on ne pourrait guère taire banalement ! Le pays de Voltaire est à l'épreuve de traditions accumulées de populations qui sont l'élément physique indissociable de la continuité de l'expansion économique, puisqu'il s'agit d'une population estimée à 5 millions apportant leur travail. Eh ! Oui, il s'agît bien des 5 millions de musulmans de France !
Elle a choqué, par delà les confins idéologiques 73% de la population selon l'enquête. Alors que c'est plus dans la gauche radicale, 83%, qu'elle a essuyé plus de réprobation. Constituant le premier sujet de discussion des citoyens, bien avant les élections primaires des USA marquées par le duel Obama-Clinton, la flambée du prix du pétrole qui termine la semaine à presque 140$ qui a fait bien des mouvements sociaux sectoriels et la « Sarkomania » qui a raté cette fois l'occasion en or de rediriger les feux de la rampe à sa croupe régnant à la tête de l'Etat français. Cette histoire d'hymen brisé maintient encore en halène l'opinion malgré qu'elle n'a pas jamais été insérée, depuis la date où elle existe, aux Unes des supports tous genres confondus. Et quand son intitulé l'y annonce aux premières des tabloïdes comme fait-divers captivant, l'encart des dimensions d'une carte postale suffit pour la rapporter succinctement, en pages intérieures, tel un exotique événement contenu dans un court texte.
Les méandres d'un tabou passionnel.
Et c'est avec l'appel de l'association « ni putes ni soumises » à des manifestations à travers toute la France, que cette tribulation termine une semaine de juin. D'autres actions plus lucides bourdonnent, des pétitions aux contenus et objectifs variés circulent et sont encore, en cette fin du 1èr week-end de juin, à formulations divergentes et indéchiffrables, du moins deux différentes qui nous ont été données de lire. Sans totale similitude, c'est toute la sémantique du précédent du foulard qui ressurgît.
Même la presse à scandale qui a prédilection de s'intéresser davantage aux personnalités dites publiques que le petit peuple, n'a pas usé de son fameux choc par l'image, évitant rapporter les profils et portraits des deux principaux protagonistes de cette intrigue. Qui restera, aussi longtemps qu'une décision, apportant limitation à d'autres dérives analogues prochaines, n'est pas instituée ici-bas. Déjà que les annales des mœurs de toutes les sociétés assemblées sous le socle d'humanité, la regarde de travers son contexte français. Attendant le dénouement qui n'est pas encore consommé comme l'a été la séparation, à la hussarde et heureusement sous injonction de cassation émise par le parquet, de l'union entre les deux justiciables. Les communicateurs et critiques des médias scrutant sa propagation, voient la traînée de poudre et découvre la honte de générations de musulmans laïcs et même le dégout des radicaux féministes... Et sont troublés de l'anonymat presque sacralisé, ligotant les pros de l'investigation dans une retenue, histoire de ne pas tripoter les émotivités communautaires. Et autres sensibilités à fleur de peau qui, certainement virulente, riposteraient selon les conniventes positions antidiscriminatoires. Surtout qui s'y détournent et tardent aussi à gagner le champ de bataille d'une crise, inopportune pour les populismes soumis à gagner des partisans que de révolutionner. L'islam de son côté, dans sa version occidentale, est aussi à l'épreuve de la modernité. Désarmés, les enquêteurs sont loin du terrain et ont leurs brisé une autre membrane, leurs loupes...
Ouvertement, dès la première dépêche la rendant publique, Mr. Dallil Boubekeur en a expliqué sur des chaînes radio l'absence de précepte religieux en ce qui concerne la virginité, objet qui a permis à l'établissement du mensonge de la mariée, la chasteté semble être de la vie privée. L'iconoclaste recteur de la mosquée est resté inaudible sur l'affaire, ce n'est le premier autisme de l'environnement. La lutte pour la réorganisation, comme une fronde plus rigoriste, des organisations du culte musulman juge la chaire jugée actuelle trop moderniste. Les radicaux qui voient en la femme la couveuse, l'intimité inaliénable et le second être extrait d'une fesse ou d'un biceps masculin... Fouad Allaoui s'exprimant sur les ondes de France-Info, et prétendant au bas camouflet que l'islam n'est pas concerné et limitant les responsabilités au niveau de la justice. Il n'y a peut-être point pire hypocrisie conjoncturelle qu'on fait semblant de ne pas voir la communauté musulmane de France, en pareilles circonstances, en toile de fond et en présence d'avant-scène.
Les analystes scrutateurs, n'ont pas manqué à mettre les mains à la pâte. En alertes d'infos et autres fils « rss », confortablement lovés à leurs fauteuils dotés d'accoudoirs ergonomiques pour l'utilisation optimale et postmoderne des néo-outils de rédaction, pilote et clavier aux raccourcis hyper-économiseurs de centièmes de secondes, nous ont livré quelques modiques matières à mettre sous la dent pour nous gaver d'une pseudo-tolérance. De quoi maintenir l'indifférence simpliste octroyée au peuple des ghettos. Et bien sûr dame justice qui a plaqué le socle laïc et républicain, a traité juste le vice de non-conformité des normes du contrat de mariage. Elle encaisse en catimini une jurisprudence qui enfantera bien de rebonds et aura des soldes à régler. Déjà qui oserait critiquer un juge son code sous l'aisselle ? Sur constat unilatéral, de la seule partie masculine cocontractante du mariage, dépourvu d'indice qui prouve que rapport sexuel a eu lieu et a provoqué perte de virginité, car tel est l'argument retenu. Ainsi que sans écouter ni instruire l'autre signataire du pacte, le préjudice a été qualifié en blasphème et apostasie, au bénéfice du plaignant que sa marchandise est périmée. De maladresse on n'a pas vu de si saugrenu ! A bien préciser que la qualification, à moralité islamique au sens d'intégriste, et non musulmane dans celui de pieuse, reconnaissable des perfectionnistes et autres rigoureux en matière de concepts théocratiques, s'extrapole de l'entendement humain. Un hymen déchiré puis réparé par le scalpel chirurgical aurait réglé le problème. Pardi ! Pourquoi la dulcinée n'a-t-elle pas été au Maroc, en Espagne et en plein Champs-Elysées se payer la tête du mari. Une France, pourtant culturellement enrichie, souffrante des sous-prolétariats hérités d'une mémoire coloniale douloureuse et secrétant l'ignoble pathologie à la marge des codes.
Le second baptême de feu pour Rachida Dati, la femme politique.
C'est Rachida Dati, réveillée après le coup d'avoir soutenu son subalterne de magistrat et manœuvrant en volteface comme électrocutée par le grondement des baffons, a décidé de s'éloigner de la dérive. Elle ordonne une cassation du jugement par l'action publique.
Dans l'hémicycle des députés où elle s'est exprimée elle a su placé la barre haute –ci-jointe la séquence vidéo de son intervention-, promue en militante et éclairée d'idées libérales, animé de la soif de liberté, liant ouvertement son expérience personnelle à cette affaire. Ce qui est une manière bien plus avancée que celle du religieux de l'OIEF qui, comme le dit si bien un proverbe maghrébin, tente couvrir le soleil d'un tamis. La garde seaux a brisé, clinquante d'un Bling-Bling de banlieusarde vachement émancipée et affichant audacieusement son officialité, le tabou en en rendant caduque qu'un mensonge puisse mener à la répudiation. Le fameux programme socialiste dits « des grand-frères » où l'universitaire issu de l'immigration qui a couru tous les marathons sans décrocher son emploi, s'est trouvé avec un truand relaxé après des années de taule à encadrer les indomptables chenapans conscients des avenirs bouchés. Avec une fougue rebelle, madame la ministre a fini par discerner que l'éclaboussure la concerne, la taraude, la marque...
Rachida divorcée avec une tradition du sauvageon ou du rangé, en âge de fonder une famille, et qui n'aurait jamais mis les pieds en Europe, bien de signer son contrat avec un destin politique plus poussé. Avant que 150 eurodéputés, signataire d'une pétition, ne lui assure des arrières, elle avait discrètement été soutenu de nombreux messages d'une gauche qui se démarque en mettant l'indexe que le fait religieux n'est pas résonnance nocive sur autrui, son prochain, son épouse... le voisin aiment dire simplement certains.
Extraits de la pétition « /... Nous signataires, considérons que contrairement à la décision du tribunal de grande instance de Lille, la virginité d'une femme n'est pas une qualité essentielle de la personne. Pas plus d'ailleurs que pour un homme... / ...précédent dangereux qui ne peut que conforter certains fondamentalistes dans leur combat archaïque alors que justement l'un des remparts contre ce fanatisme devrait être le droit.../ ».
La video de Rachida Dati à l'assemblée nationale.
Dati accuse la Gauche-clash
par ZappeurLePost
Mme Badinter sur RTL
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E Badinter sur le jugement de Lille [news] JT13 30 05 08
par fullhdReady