Je me sentais un peu gêné car au lieu de porter des pantalons de ski, j’étais soit en caleçons longs, soit peut-être en pantalons de survêtement. Je déménageais vers une autre table où une monitrice de ski solitaire grignotait elle aussi un sandwich. Elle avait l'air résignée et m'a juste dit : « Beaucoup de choses ont changé, rien n'est plus comme avant ... » J'acquiesçai et c'est là que je me suis réveillé.
La nuit dernière, je rêvais que j’étais en train de casser la croûte à l'école de ski d'Avoriaz. Même si nous n'avions pas de local pour manger à l’époque où j'enseignais, j’étais là en train de mâchouiller mon sandwich en écoutant des clients américains raser leur moniteur français avec toutes leurs obsessions de technique de ski.
Puis, on m'a viré de ma table, ce n’était de toute évidence pas la mienne ; j'ai alors essayé plusieurs autres tables et à chaque fois, on m'a demandé de bien vouloir partir. Je n’étais pas vraiment accepté en ces lieux, en dépit du fait que je portais le pull-over rouge officiel de marque « Montand » avec ma médaille de moniteur diplômé bien en vue sur ma poitrine.
Je me sentais un peu gêné car au lieu de porter des pantalons de ski, j’étais soit en caleçons longs, soit peut-être en pantalons de survêtement. Je déménageais vers une autre table où une monitrice de ski solitaire grignotait elle aussi un sandwich. Elle avait l'air résignée et m'a juste dit : « Beaucoup de choses ont changé, rien n'est plus comme avant ... » J'acquiesçai et c'est là que je me suis réveillé.
Je me sentais un peu gêné car au lieu de porter des pantalons de ski, j’étais soit en caleçons longs, soit peut-être en pantalons de survêtement. Je déménageais vers une autre table où une monitrice de ski solitaire grignotait elle aussi un sandwich. Elle avait l'air résignée et m'a juste dit : « Beaucoup de choses ont changé, rien n'est plus comme avant ... » J'acquiesçai et c'est là que je me suis réveillé.