- Tu ne conduiras pas bourré, (ouais bon, sous l'emprise de l'alcool), ou alors, au vin de messe
- Ton permis de conduire tu prendras (oui je sais pas pourquoi ils parlent à l'envers, ça fait plus classe peut être?)
- La route tu regarderas, ton regard tu détourneras de ces créatures lubriques et lascives des panneaux publicitaires (pouah!)
- Tu ne feras point de gestes impolis du genre... euh, non, on peut pas le dire ici...
- Tu seras courtois avec ton prochain (pas de gros mots donc comme... euh non on peut pas le dire ici)
- La voiture ne doit pas être un lieu de péché (ah bon? Des détails, on veut des détails!) Prié, lors d’une conférence de presse, de préciser à quelle occasion la voiture peut être pour son utilisateur l’occasion de pécher, le cardinal Renato Martino a laconiquement répondu : "lorsque la voiture est utilisée comme un lieu de péché". Comme ça c'est clair... Alors pour vos transports amoureux, trouvez autre chose, le tandem peut être?
- La voiture ne doit pas être pour toi une expression de puissance et de domination (donc les remarques subtiles du genre: j'en ai une plus grosse que toi, na na nère... ter-mi-né! va falloir trouver autre chose les mecs... bon moi j'roule en bus, merci, ça va...)
- Tu ne susciteras point la convoitise d'autri avec ta grosse voiture (ah ben ça c'est difficile, la convoitise d'autrui, ça dépend d'autrui par définition non?)
Terminons sur une note humoristique à propos de la religion et de la voiture: De 1858 à 1972, guérisons miraculeuses à Lourdes reconnues par les autorités médicales : trente-quatre. Guérisons miraculeuses constatées par les autorités religieuses : soixante-douze. Accidents mortels de circulation sur la route du pèlerinage : quatre mille deux cent soixante-douze. (Michel Audiard / 1920-1985). Ca relativise non?