dans l’encadrement de mes pensées
comme au fond de la mare
ouvrant un chemin d’eau
qui suscite en moi, immobile
l’esquisse d’un élan
toi mon double
sur qui je pleure
toi la forme aiguë
de mon tourment
le silence ambigu
où l’ombre se caresse
arrachant à son trouble
un lambeau de soleil.
***
Émilienne Kerhoas (née en 1925 à Landerneau) – Saint-Cadou (1957)