Grandfathered // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Grandfathered n’est pas la comédie la plus originale du monde mais il y a quelque chose qui chez elle fonctionne bien sans compter qu’elle a aussi beaucoup de charme. John Stamos est pour beaucoup dans la réussite de cette comédie qui parvient à utiliser son côté beau gosse de service et à en faire un grand père (ce qui, pour quelqu’un qui veut rester constamment jeune est la pire chose qui est censé lui arrivé). Daniel Chun (Trophy Wife, The Office) a créé ici une série avec un charme. Le plus grand des charmes c’est peut-être de nous rappeler… Full House (La Fête à la Maison en VF) au travers de John Stamos. Certes, son personnage de Jimmy est différent de Jesse (le personnage qu’il incarnait dans Full House) mais il y a quelque chose que j’ai eu l’impression de retrouver dans cette comédie et c’est aussi peut-être ce qui va donner envie à des téléspectateurs de venir jeter un coup d’oeil. Si Grandfathered se donne les moyens de l’être, elle pourrait être la référence à Full House sans pour autant être la même série non plus. C’est aussi peut-être le caméo de Bob Saget qui joue un peu plus en la faveur d’un grand hommage mais peu importe. John Stamos parvient à tenir la baraque alors que Grandfathered n’est pas pour autant la comédie la plus hilarante.
La vie de Jimmy Martino, un célibataire endurci qui multiplie les conquêtes, est chamboulée lorsqu'il apprend par la même occasion qu'il est père et grand-père !
Mais c’est une comédie pleine de potentiel. A ses côtés, nous avons d’autres choses assez intéressantes qui sont ajoutées à l’univers comme des scènes entre John Stamos et le bébé (qui sont absolument fabuleuses et mignonnes à la fois) ou encore celles avec Paget Brewster (alors que je n’ai jamais été un grand fan d’elle dans Esprits Criminels, elle prouve qu’elle est bien plus faite pour la comédie). Si John Stamos peut être drôle par moment, j’aime bien la façon dont Grandfathered évolue car elle ne cherche pas forcément à être une comédie hilarante mais une comédie légèrement familiale pleine de tendresse. Et c’est ce qu’elle parvient à être. Même la référence au film qu’il moque plus tôt dans le film était assez cocasse (même si à moi elle m’a plus rappelé Dwayne Johnson qui fait la même chose dans Maxi Papa. Peut-être que Grandfathered ne sera pas aussi drôle que ne peut l’être celle avec laquelle elle est associée (The Grinder) dans la soirée de comédies de FOX, mais d’un autre côté, je pense que celle-ci a d’autres atouts et d’autres charmes bien différents de ce que j’aurais probablement imaginé au départ. C’est un premier épisode prometteur, développant les personnages, leurs relations et surtout quelques bons moments.
Ce n’est pas rare de voir des pilotes de comédie être un peu en dessous de ce qu’ils peuvent faire par la suite. C’est aussi pour cela que Grandfathered vient de m’interpeller car ce premier épisode est solide, permet de tout introduire sans encombre, sans parler du fait qu’il y a également quelques bonnes références et quelques passages plus tendres bienvenus. C’est une comédie « dramatique » forte qui a de quoi pouvoir séduire un large public si jamais ce public lui laisse sa chance. Du coup, le casting est là aussi très réussi. Outre John Stamos et Paget Brewster, le reste du casting parvient à sortir du lot. C’est souvent même lui qui est le plus drôle car il s’affaire à délivrer quelques bonnes répliques. Leur intérêt se cache bien évidemment ailleurs, dans ce qu’ils vont pouvoir venir faire par la suite mais c’est très réussi et assez inattendu. Finalement, Grandfathered est donc une comédie pleine de tendresse, de charmes et d’opportunités qu’ils vont pouvoir saisir par la suite. Reste maintenant plus qu’à réussir au delà de l’introduction et faire des épisodes complémentaires, drôles et tendres à la fois sans oublier la force de John Stamos qui ne lui fait jamais défaut ici. Je me demande aussi si ce premier épisode ne fonctionne pas énormément sur la nostalgie de La Fête à la Maison. J’attends donc de voir si la série fonctionne sur la longueur.
Note : 7/10. En bref, un premier épisode nostalgique, tendre et drôle à la fois.