Résumé :
L’appartement correspondait pourtant exactement à ce que Pascaline, informaticienne de quarante ans, avait imaginé pour sa nouvelle vie de femme divorcée sans enfants. Un deux-pièces calme et clair donnant sur une rue animée.Mais à peine installée, elle apprend par une voisine qu’un drame s’y est déroulé quelques années auparavant. Comment vivre dans un lieu marqué par l’horreur ? Comment continuer à dormir dans cette atmosphère oppressante ? Et pourquoi Pascaline est-elle obsédée par cette tragédie ?
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Je n'ai jamais lu un livre de cet auteur, bien que Elle S’appelait Sarah m'avait toujours fait envie. Lors d'une brocante, j'ai trouvé ce petit livre parmi d'autre et j'ai décidé de le prendre pour au moins connaître la plume de l'auteur. Néanmoins, au moment de mon achat, je ne pensais pas m'embarquer dans une histoire courte mais bouleversante, qui nous fait froid dans le dos.
Nous suivons Pascaline, une quadragénaire, informaticienne, fraîchement divorcée. Alors qu'elle essaie de se reconstruire, elle achète un appartement qui semble être celui dont elle rêvait. Pourtant très vite, Pascaline se sent étrangement mal dans cet appartement et particulièrement dans une des pièces : la chambre. En n'en parlant avec une de ses voisines, elle apprends avec effroi qu'un tueur en série a violé et tué sa première victime dans cette chambre. Pour Pascaline,cette affaire va devenir une obsession dont elle ne peut plus se défaire malgré l'aide d'une collègue. Ce drame fait remonter une certaine souffrance mais également démence.
Dès les premières pages, nous sommes plongés dans cette histoire très sombre dont nous redoutons l'issue. Si au début nous pensons embarquer dans une histoire banale et sans réel intérêt, peu à peu l'intrigue devient telle qu'on ne peut pas lâcher ce livre ! Même si nous nous doutons que tous les aspects de l'histoire ne seront pas exploités en 150 pages, Tatiana de Rosnay nous tient suffisamment en haleine grâce à des petits éléments dont nous désirons connaître la suite. De plus, sa plume est un mélange de finesse mais aussi de cruauté d'une certaine manière car elle ne laisse pas de répit à son héroïne. Et personnellement, même si je n'ai pas réussis à m'attacher à Pascaline, peut-être à cause de nos nombreuses différences et d'une situation que je ne peux, peut-être pas vraiment comprendre à 17 ans, elle m'a quand même touché et j'avais envie de la réveiller ou de l'aider à sortir de sa démence du moins !
La fin du roman est certainement le coup de théâtre de ce roman, on ne s'y attends pas et quand cela nous tombe dessus, à part ouvrir la bouche de manière ahurie, nous ne pouvons rien faire ! Nous sommes subjugués mais nous avons finalement l'impression d'enfin respirer en 150 pages ! Comme une libération !
Je ne vais pas m'attarder sur cette chronique, mais La Mémoire des Murs est un livre que je vous conseille pour ceux qui aiment les ambiances sombres et suffocantes ! Néanmoins je n'ai pas réussis à me sentir proche de l'héroïne et cela à peut-être jouer sur un certain détachement de ma part ! Peut-être ne faut-il pas commencer Tatiana de Rosnay par ce livre pour mieux apprécier son style prenant ! Une bonne lecture tout de même !
Ma note : 15/20
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