Bonjour bonjour!
J'espère que vous allez bien? Ici, je suis assez contente de sortir de ce mois de septembre assez compliqué cette année : une rentrée épuisante à 100 à l'heure, où les projets se bousculent tout en devant ruser pour stopper l'hémorragie financière engendrée par les vacances (vive les joies de l'auto-entreprise, qui te prive de congés payés). Autant j'adore le mois de septembre pour l'énergie et le renouveau qu'il insuffle, autant le je déteste pour sa trop grande effervescence! Les choses reprennent doucement leur cours normal de mon côté, et ce n'est pas pour me déplaire :) Une chose qui ne change pas, ou peu, depuis maintenant 4 ans, c'est ma lecture hebdomadaire du Grazia de la semaine! :) On commence avec l'actu!
Cette semaine, Bitchy Marie n'est pas contente et c'est Kanye West qui en prend pour son grade. En effet, Marie Colmant n'a pas vraiment apprécié que Yeezus ose déclarer publiquement que sa femme enceinte se lève plusieurs fois lors de son sommeil et pète au lit, alors que Kim ne fait que subir les soucis de la grossesse. Outre le fait que l'on s'en foute, c'est vrai que ce n'est pas vraiment pas délicat de sa part et que c'est lui le plus dégueulasse dans l'histoire. Mais la chroniqueuse ne s'arrête pas là : elle fustige le rappeur et créateur de mode pour avoir imposé son défilé au dernier moment lors de la Fashion Week de New York, alors qu'une jeune créatrice s'était inscrite :s Pas cool, Kanye!
Focus ensuite sur l'action du diacre Bernard Lemettre: cet homme de foi a choisi de combattre la prostitution et de tout faire pour l'éradiquer sur notre sol. Selon lui, la prostitution n'est qu'un viol à répétition, va à l'encontre des droits des femmes et surtout, le sexe est d'abord fait pour la procréation #religionforever. Pour ce faire, il n'hésite pas à se rendre à certains procès pour proxénétisme (comme celui du Carlton de Lille) mais également à se confronter à certains macs. Tellement que certains présidents comme Nicolas Sarkozy l'ont consulté sur le sujet. Il n'est toutefois pas du tout soutenu par les syndicats des "travailleurs sexuels", qui ne voient pas son combat d'un très bon oeil et surtout irréalisable. Et vous, qu'en pensez-vous? Ce brave homme a-t-il raison de se voir en nouveau Victor Schoeler, qui avait aboli l'esclavage à la fin du 19è siècle?
Plus loin, Nora, quand à elle, pousse un coup de gueule contre les gens qui estiment qu'avoir un chat et l'aime veut forcément dire que l'on finira vieille fille, et, par la même occasion, qui veulent absolument prouver à tous que les chiens sont mieux que les chats. Oui, les chats sont souvent méprisants, oui, si ils veulent nous snober, ils le font, oui, les chiens ont l'air plus dévoués à leurs maîtres : mais comme le dit si bien Nora, si on veut un chien parce qu'il interagit plus avec nous et nous est plus fidèle, c'est qu'en fait, on cherche un ami et non un animal de compagnie. #ettoc
Grazia nous présente ensuite un projet plutôt très intéressant, une faculté pour réfugiés: fondée par une artiste suisse au Burundi, Yvelyne Wood. Cette dernière explique sa démarche par sa propre éducation, ses parents enseignants lui ayant toujours expliqué qu'aller à l'école est très important pour tous les enfants du monde, et ce, jusqu'à la fin des études supérieures. Et c'est pour elle crucial que les habitants des pays pauvres puissent se spécialiser et se former à un métier après des études plus générales. Ainsi, en discussion avec les Nations Unies, elle a pu créer cette université au Burundi, qui est une zone calme, accueillant des réfugiés congolais que les habitants accueillent sans souci. Les cours sont composés de "remise à niveau en français, en anglais, maths et informatique", puis ensuite de "cursus avec les besoins locaux". La première rentrée aura lieu en février 2016, même si les besoins en financements sont grands : Yvelyne propose d'ailleurs aux grands pays européens de mettre la main au portefeuille car aider les réfugiés, c'est leur permettre de faire de grandes choses dans leur pays et de leur éviter d'avoir à faire le trajet, au péril de leur vie, jusqu'en Europe. Elle aimerait également, par exemple, proposer une université en Jordanie pour aider les Syriens à étudier, pour qu'ils puissent ensuite reconstruire leur vie à la fin du conflit dans leur pays.
Pour terminer, Nonna Mayer analyse l'électorat du FN: pour re-situer, Nonna Mayer est une chercheuse politique au CNRS rattachée à Sciences Po. Elle nous explique que la différence entre l'électorat de Jean Marie Le Pen et de sa fille Marine, c'est simplement que cette dernière attire les femmes. Déjà parce qu'elle en est une, mais ensuite parce qu'elle a un peu gommé le côté violent du parti qui pouvait leur faire peur. N'oublions pas également que Marine Le Pen présente son combat contre l'Islam comme un combat contre les violences et les répressions dont les femmes sont victimes. De plus, c'est traditionnellement les ouvriers qui votent en majorité pour l'extrême droite mais aujourd'hui, les femmes employées subissent un rythme et une ambiance de travail proches de celui de l'usine, pour dire les choses un peu grossièrement. Les électeurs du FN aiment également son discours franc, très tranché, plus clair que celui des politiques plus modérés ou de gauche. La spécialiste l'affirme en tout cas : Jean-Marie n'a plus sa place à la tête du parti, n'en incarne pas l'avenir et nous verrons en 2017 si Marine arrive à le battre...à moins que dans quelques années, ce soit Marion qui créé la surprise, à la fois "plus libéral sur le plan économique et conservatrice sur le plan des valeurs"? #neparlezpasdemalheur
Tout petit mot ensuite sur la Fashion Week de New York et je dois dire que j'ai été très agréablement surprise par les commentaires de la journaliste Caroline Hamelle qui donne son avis en toute honnêteté : oui, elle a aimé les créations d'Alexander Wang, toujours aussi sporty et couture à la fois, mais également celles de Givenchy, en noir et blanc, "mêlant costume et lingerie" et le défilé de Marc Jacobs, très dynamique et rendant hommage au Ziegfield Follies. En revanche, elle a baillé devant les silhouettes de Derek Lam, Thakoon et Philip Lim et même devant Victoria Beckham, trop lisses, conventionnelles, trop faites pour vendre. Ca, j'aime, c'est rafraîchissant et bien plus intéressant qu'un commentaire dithyrambique sur toute une clique de grandes griffes :) J'amerais en voir plus souvent!
On termine avec les stars!
Diane Kruger et Matthias Schoenaerts sont venus nous parler de leur nouveau film commun, Maryland, d'Alice Winocour, tout en mangeant le bocal de bonbons en crocodiles mis à disposition :) Les deux acteurs semblent très complices et leur interview se déroule réellement dans la bonne humeur! Diane en profite d'ailleurs qu'elle était complètement shoutée par les médicaments qu'elle avait pris contre la grippe lors de la montée des marches à Cannes pour le film et avoue que refaire la promo du film 4 mois après est assez intense, au point de lui faire perdre son français ; Matthias confirme en ajoutant qu'ils ont l'air de "deux petits tarés" ^^ Les deux compères sont d'accord pour dire qu'ils aimeraient bien partager plein de films ensemble, un peu comme Bradley Cooper et Jennifer Lawrence, car ils sont vraiment devenus amis, même si DIane ne répond pas aux messages Instagram de Matthias et que ce dernier ne répond pas à ses SMS ;) Boutades mis à part, ils expliquent qu'Alice Winocour était très exigeante avec eux et pouvait refaire une prise 15 fois si un micro-détail ne passait pas ; ceci étant dit, Diane pense que la réalisatrice est un peu tombée amoureuse de son partenaire belge! ^^ Et il parait aussi que Matthias adore faire la sieste : ça tombe bien, moi aussi! On partage? ;) #pardon En tout cas, si cela vous intéresse, le film Maryland est en salles depuis hier :)
Et bien sûr, voici celle que l'on nous a annoncée en couverture, la star de ce numéro, Julie Gayet: même si certaines d'entres vous l'ont trouvée méconnaissable sur cette Une, c'est bien elle :) Et non, elle n'a pas prévu de parler de son idylle avec notre Président : le sujet, c'est plutôt son documentaire, "Cinéast(e)s", interrogeant les professionnels du cinéma, et notamment les réalisateurs sur leur vision de leur art, et si ce dernier a un sexe. Il faut rappeler qu'une première partie est sortie il y a deux ans, posant la question aux femmes comme Céline Sciamma ou Agnès Varda et que maintenant, c'est la deuxième partie qui est rendue publique, posant la même question à des cinéastes hommes, cette fois-ci, comme Luc Besson, Jacques Audiard ou Claude Lellouch. Ce qui est intéressant, c'est qu'on ne leur avait jamais demandé, auparavant si leur cinéma était un cinéma d'homme, alors que l'on pose systématiquement cette question aux femmes : et ces dernières refusent souvent d'y répondre, estimant que c'est une fausse question. En revanche, les réalisatrices se sentent souvent obligées de maîtriser toutes les contraintes techniques d'un tournage pour asseoir leur légitimité, ce que ne font pas toujours leurs confrères. S'il n'y a pas vraiment de "cinéma de femme" et que d'imposer des quotas de femmes réalisateurs serait une hérésie pour Julie Gayet, elle déclare que prendre un caméra et exposer sa vision du monde est forcément un "acte politique" car le regard de chacun n'est jamais objectif. Et ce qui est sûr, c'est qu'elle n'a pas envie d'imposer sa conclusion à ceux qui regarderaient le documentaire, mais leur permettre d'entendre toutes les questions qui y sont posées :) Cinéast(e)s sera rediffusé sur Ciné+ le 10 octobre prochain à 20h45.
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Jolies photos!
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