La physique d’aujourd’hui, fidèle à ses travers chroniques, n’a jusqu’à présent chercher à unifier les 3(+1) forces que sur le mode mathématique. Il parait évident que leur fonctionnement est différent et on ne saurait poser les principes d’une unification sans rechercher s’il existe une cause commune à partir de laquelle les divergences s’expliquent.
S’il parait aisé de comprendre le fonctionnement des forces éléctromagnétique et forte qui relèvent des principes de la mécanique atomique, il n’en va pas de même pour la gravitation qui se refuse à tout rapprochement compte tenu notamment de la faiblesse de ses effets.
Selon sa loi, tout corps matériel est censé détenir un pouvoir d’attraction proportionnel à sa masse, les photons quant à eux, bien que sans masse, se trouvent tout de même soumis au pouvoir d’attraction d’un corps astral.
Einstein émettra l'hypothèse que la gravitation n'est pas une force au sens usuel que l'on donne à ce mot en physique, mais une manifestation de la déformation de l'espace-temps sous l'effet de l'énergie de la matière qui s'y trouve. Mais Einstein géométrise des effets sans s’interroger sur la cause, puisqu’on ne voit pas pourquoi un espace vide de substance aurait cette propriété mécanique de s’incurver à proximité d’une masse pour propulser un corps. Il prête à l’espace des effets mécaniques dont il ne précise pas les fondements.
Pour aller dans le sens de l’hypothèse d’Einstein, il nous faut attribuer à l’espace des qualités mécaniques qui lui font défaut et introduire la notion de prématière cette substance dont nous avons longuement défini les propriétés. Ce qui se déforme et s’incurve en présence d’une masse c’est donc cette substance prématérielle de l’espace dont l’une des propriétés est l’extrême rigidité -qui permet justement le mouvement de ses ondes à la vitesse C. L’autre propriété est sa résistance proportionnelle à la vitesse d’un corps, ce qui interdit les vitesses infinies.
Dès lors : « tout corps plongé dans la substance de l’espace subit une pression proportionnelle à sa quantité d’atomes le constituant. » Nous pourrions nommer ce phénomène « pression universelle » puisqu’il se rencontre en tous lieux, pour tout corps se trouvant plongé dans la substance de l’espace. Il devient dès lors aisé de comprendre pourquoi : « tous les corps tombent de la même façon dans un champ de gravitation, quelles que soient leur masse ou leurs compositions chimiques. »
C’est qu’une force doit être proportionnée à la valeur de la masse, mais ce n’est pas cette force qui donne la valeur à cette masse. En d’autres termes, et conformément à la thèse d’Einstein, il n’y a pas de force émanant de chaque corps de matière : c’est la pression externe exercée par la prématière qui « donne sa masse à la masse », la matière ne possédant pas le principe premier de l’inertie. Dès lors, la pression universelle de la prématière va s’exercer à l’identique sur chaque atome quelle que soit leur quantité agglomérée pour constituer un corps.
Une fois parfaitement circonscrite la CAUSE de la gravitation, il devient aisé de tenter le rapprochement avec les deux autres forces. Celles-ci sont entièrement dépendantes des constantes c, h,e. La vitesse C de la lumière est liée à l’état de densité de la prématière dont les propriétés de rigidité autorisent seules cette grande vitesse. La constante h est celle qui mesure l’énergie d’une onde qui résulte de la mise en mouvement du contenu de l’espace de prématière. Enfin la constante EM « e » est relative au mouvement de spin des particules au sein de la prématière et se trouve reliée aux deux précédentes constantes.
Ainsi, le principe commun qui autorise le rapprochement entre les forces est « l’existence » d’une substance - la prématière- dont les propriétés spécifiques déterminent la valeur de trois (+1) forces fondamentales. A partir de la compréhension de l’origine de ces forces, il devient possible aux mathématiciens de se livrer à un travail formel de rapprochement entre leurs valeurs - alors que jusqu’à présent il en fut toujours de la démarche inverse.