Un peu moins d'une année après la parution en français du dernier épisode, je me régale à nouveau avec le tome 11 de la saga de Cesare Borgia.
Une période s'achève avec le passage prématuré de vie à trépas de Laurent le Magnifique, en cette année 1492. Le pouvoir passe aux mains de son fils aîné, Piero, qui est loin d'avoir son envergure. Giovanni, le cadet, n'a que 17 ans. Il vient de subir avec succès les dernières épreuves de l'université de Pise et reçoit le chapeau de cardinal, avant de pouvoir être nommé légat du pape pour la cité de Florence. Angelo l'assiste dans son voyage auprès du Saint-Père, pas très en forme lui non plus.
La grande question, lors de la passation de pouvoirs, est celle du maintien ou de l'abandon de la triple alliance entre la Florence des Médicis, le Milanais de la famille Sforza et le royaume de Naples du roi Ferrante. Une alliance patiemment tissée par les Borgia. Au sein de la Curie, dans la perspective d'un prochain conclave, les rivalités s'étalent au grand jour, en particulier entre le père de Cesare, le cardinal Rodrigo Borgia et le violent cardinal Guiliano de La Rovere.
Dans cette atmosphère délétère, un rayon de soleil : la jeune soeur de Cesare, la jolie Lucrèce à la flamboyante chevelure dorée, dans la magnificence de ses douze ans.
Cesare - tome 11, roman graphique historique par Fuyumi Soryo, traduit par Sébastien Ludmann, éditions KIOON, 224 p., 7,90€