Puis on vieillit, la trentaine approche et on se dit qu’il vaut mieux prévoir à l’avance. C’est le FPJQ (fédération professionnelle des journalistes du Québec) qui m’a donné le coup de pied aux fesses pour me lancer.
Dans la jolie enveloppe contenant ma nouvelle carte de presse se trouvait un courrier pour des assurances. Ça a l’air qu’être pigiste, c’est mal couvert.
Détail qui tue
Étant donné que je suis en bonne santé, non fumeuse et éduquée (parait-il que ça joue), je ne pensais pas me ruiner. Un détail m’avait échappé: je suis une femme.
À ma grande surprise, les femmes paient plus cher les assurances que les hommes! Mon premier réflexe a été d’accuser notre durée de vie plus longue. Mais que ni ni! Le coupable est plus perfide que ça…
L’argument que l’on m’a donné est que les femmes auraient davantage d’arrêts de travail. Plus sensibles aux dépressions (entre autres) parait-il…
Unisexe
Après quelques recherches, j’ai découvert que l’Allemagne avait instauré les tarifs d’assurance unisexe depuis 2012. Pour éliminer les discriminations, disent-ils.
Une bien belle idée. Car en 2015, me semble qu’il n’y pas que les femmes qui sont touchées par le burnout. Sans parler des frais de grossesses, qui bien qu’elles touchent personnellement les femmes, sont quand même le résultat d’un homme et d’une femme!
Quant à moi, je continue mes recherches dans l’espoir de trouver la perle des assurances.
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