Un tunnel des sept complexes militaires souterrains situé en Basse-Silésie, anciennement en Allemagne, aujourd'hui territoire polonais I Photo ©AP
"Notre objectif est de vérifier s’il y a des matériaux dangereux sur ce lieu", a indiqué à la presse le colonel Artur Talik, qui dirige les recherches avec, notamment, des détecteurs de mines, ainsi que des géo-radars que l’on pointe vers le sol pour en étudier la composition et la structure. Selon le voïvode (préfet) de la région, Tomasz Smolarz, "d’autres décisions" concernant la poursuite des fouilles seront prises "une fois la sécurité du terrain vérifiée". Deux hommes, le Polonais Piotr Koper et l’Allemand Andreas Richter, ont affirmé au mois d’août dernier avoir découvert un train blindé long de 98 mètres, enseveli entre 8 et 9 mètres sous terre. Selon eux, la rame, que des légendes locales veulent remplie d’œuvres d’art et de documents nazis, contient surtout "des prototypes d’armes".
Les autorités polonaises expriment aujourd’hui leur scepticisme quant à son existence, sans pour autant renoncer à la vérification des indications fournies. Un autre chercheur local, Krzysztof Szpakowski, a affirmé avoir découvert deux tunnels ferroviaires et un ensemble souterrain construits par les Allemands dans la même région. Ces ouvrages feraient partie de l’immense complexe de souterrains baptisé «Riese» (Géant) réalisé durant la seconde guerre mondiale par les Allemands dans les Gory Sowie (Monts des Hiboux). L’ensemble s’étendrait sur une surface de 200 hectares. Il devait accueillir un des QG d’Adolphe Hitler et permettre à l’entourage du dictateur de survivre en cas d’attaque. Les tunnels et les autres souterrains étaient creusés dans les roches et reliés l’un à l’autre. Les entrées étaient ensuite détruites à l’aide d’explosifs pour en effacer les traces, selon le découvreur. FG
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