Par Olivia Gauvin-Girard
Étant entre autres chef à domicile (parce que je suis également éducatrice spécialisée dans les écoles), je suis souvent dans les magasins et les boutiques.
Cuisiner, c’est choisir les meilleurs ingrédients, s’inspirer, faire des belles présentations de nos plats, etc. J’adore fouiner chez Stokes et Winner pour voir les articles de cuisine. Je vais au IGA et je m’y sens chez moi. Quand je vais à Montréal, je cours de l’épicerie asiatique jusqu’au Costco, passant parfois par le Renaud Bray que j’aime d’amour.
Bref, j’en vois du monde.
Des beaux, des fins, des serviables et les autres.
Les autres? Vous savez très bien de qui je parle. Mais j’ai fait le choix conscient de ne pas leur donner de mon énergie. Ces autres pourraient facilement gâcher mon ambiance de travail, ma patience et ma bonne humeur. Heureusement, il y a toujours des beaux, des fins et des serviables.
Quand on dit qu’il n’y a pas de sot métier, c’est vrai. Parce que ces gens sont des super héros pour moi, ils ont parfois des conditions de travail ordinaires, côtoient des gens de toutes sortes. Eux aussi pourraient facilement être marabouts.
Mais comme ils sont beaux, fins, serviables et surtout merveilleux, ce sont des Myriam et des John tout sourire qui me reconnaissent semaine après semaine, valident si je vais reprendre la même chose, s’assurent que tout va bien et me remercient d’un air sincère.
Sérieusement. Si tu travailles par hasard dans une épicerie ou une boutique de ma région et que tu te reconnais, merci. Parce que tu mets de la lumière dans ma vie et que tu fais vachement bien ton travail.
Et si jamais tu fais partie des autres, je te pardonne. C’est toi le pire tu sais, mais ta journée se passera tout en lumière si tu fais des choix par bienveillance, non par impatience !