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Sur le plateau de l’émission "On n’est pas couché", sur France 2, l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy a déclaré que, pour qu’il y ait une cohésion nationale, il faut garder un équilibre dans le pays, c’est-à-dire sa majorité culturelle". "Nous sommes un pays judéo-chrétien, le général de Gaulle le disait, de race blanche, qui accueille des personnes étrangères". "J’ai envie que la France reste la France et je n’ai pas envie que la France devienne musulmane". Alors qu’on lui demandait comment elle considérait les Antillais n’ayant pas la peau blanche, Nadine Morano a répondu: "Ils ne sont pas Blancs, mais ça n’empêche pas qu’ils sont français puisqu’ils appartiennent aux territoires d’outre-mer. La France est un pays à majorité de race blanche, judéo-chrétien et qui, dans son ouverture universelle, c’est sa grandeur (...) a accueilli des personnes venant d’autres pays", a encore dit la future candidate à la primaire de la droite et du centre en vue de 2017.
Face à des réactions heurtées sur le plateau de l’émission, Nadine Morano a répondu entre autres que le mot race était "dans le dictionnaire", mais a récusé tout encouragement au racisme. Ses déclarations ont déclenché des critiques d’élus de gauche et d’internautes : "Propos honteux et scandaleux de @nadine__morano sur la France, pays de race blanche... réaction des @lesRepublicains? #clarification#UMPFN", a ainsi tweeté samedi soir Yann Galut, député PS."C’est du racisme. La France est d’abord républicaine et la République ne distingue pas entre les races, ni entre des couleurs de peau", a déclaré hier le secrétaire national du PS, Julien Dray, sur l’antenne de Radio J. Le vice-président de la région Ile-de-France a pointé "une défaite idéologique: on peut dire cela sur un plateau de télévision".
Le député PS Alexis Bachelay s’en est pris plus directement à l’animateur de l’émission. "Cher @ruquierofficiel, je ne paye pas ma redevance pour que des nullités comme @nadine__morano puissent tenir des propos racistes ds #ONPC". A l’inverse, la présidente du FN a défendu dimanche Mme Morano. "Elle citait des propos du général de Gaulle, n’allons pas chercher des polémiques là où il n’y en a pas", a déclaré Marine Le Pen, lors du «Grand Jury» Le Figaro/RTL/LCI. FG