Récemment, je me suis mis à utiliser Facebook. Jusque là je me servais surtout de Google+. Je l'utilise pour suivre ce que publient des journaux scientifiques ou économiques. Seulement, j'ai découvert qu'il y avait beaucoup moins de choix chez Google que chez Facebook. D'où mon changement.
J'ai trouvé que Facebook n'avait rien à voir avec Google+. Google+ est assez froid, impersonnel, alors que Facebook est familial. L'idée "d'amis" n'y est pas déplacée. On suit des proches. On affiche ses photos. On fait des "private jokes". Mais voilà qu'il y a de nouveaux problèmes. Certains de ces proches publient énormément, d'où saturation. D'autant que cela interfère avec ma revue d'articles. Dommage qu'il n'y ait pas une possibilité, à la Google+, de séparer les deux flux. Ensuite, plus grave, j'ai découvert que mes amis ou ma famille étaient extrêmement peu actifs. Il y a un nombre étonnant de comptes dormants, y compris chez des gens branchés. Et les jeunes écrivent peu. Impossible de savoir ce qui se passe dans leur vie. (Le SMS me semble le meilleur outil de communication avec le jeune.) En dehors des anniversaires, rappelés automatiquement, bien peu de choses.
C'est dommage. Au fond, je trouve que Facebook était une belle invention. Cela m'a fait penser à une citation de Charles Gide : lorsqu'on laisse le marché à lui-même, on obtient ce que donnerait un jardin s'il n'était pas entretenu : de la mauvaise herbe.