Comme une jeune fille bien sage, j’ai commencé par la préface de Jacques Bergier (un monsieur qui a l’air d’avoir eut une vie
particulièrement intéressante). Cette partie porte le titre affriolant de « La magie, science fossile ». Les croisements « science-magie » sont l’un de mes sujets préférés,
étant fille de ces deux domaines. C’est donc frétillante d’impatiente que je m’y plongeais. J’oubliais qu’il s’agissait d’un ouvrage des années 60. Les descriptions manquent d’objectivité, que
les sources sont évasives et les démarches scientifiques paraissent douteuses. Dans ce cas, on peut conclure ce qui nous chante. Je suis peut-être sévère : c’est une préface et il faudrait
des ouvrages entiers pour parler de ce sujet, mais quand même, je fus passablement refroidie. Il faudra donc que je recoupe les informations que je pèche dans ce livre. Soit ! Cette première
désillusion passée, j’ai trouvé que l’ouvrage fourmillait d’anecdotes intéressantes sur les mythologies et rites du passé (je suis encore dans l’Antiquité). Au contraire de la préface, la
bibliographie est claire et on trouve même un petit dictionnaire sur les termes propres à l’ésotérisme (voir sommaire). L’auteur ouvre des pistes de recherche et de réflexion. Bref, à lire avec
l’esprit critique mais ouvert.
Cela dit, j'en suis venue à me poser des questions sur l'auteur: on ne possède pas 300 livres de magie par hasard...
Enluminure : Esculape comtemplant le Basilic, Raoul Lefèvre, histoire de Troye