Eva Ionesco n'est pas Albertine, et surtout, Simon Liberati n'est pas Proust. Dans Eva, il tient à peu près à sur-écrire pendant 100 pages, puis tout à coup il n'y arrive plus.La recherche d'Eva tourne court.
Là où Proust faisait d'une Albertine bien insignifiante un être mystérieux et fascinant Liberati parvient à l'inverse avec Eva. Et puis, toujours pour rester avec Proust, là où le narrateur se fait discret Liberati ne nous épargne rien de sa suffisance