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DEB | Quand Liberati se prend pour Proust

Publié le 26 septembre 2015 par Dominique-Emmanuel Blanchard @DEBEMMANUEL

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Eva Ionesco n'est pas Albertine, et surtout, Simon Liberati n'est pas Proust. Dans Eva, il tient à peu près à sur-écrire pendant 100 pages, puis tout à coup il n'y arrive plus.La recherche d'Eva tourne court.

Là où Proust faisait d'une Albertine bien insignifiante un être mystérieux et fascinant Liberati parvient à l'inverse avec Eva. Et puis, toujours pour rester avec Proust, là où le narrateur se fait discret Liberati ne nous épargne rien de sa suffisance


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