C'est possible quand on lit cet article où Henri Guaino semble en décalage avec l'eurofolie ambiante :
"La semaine dernière, coup sur coup, Henri Guaino balance que la politique européenne de la concurrence est absurde et que le rôle de la BCE mériterait d'être débattu. Comprendre : les gouvernements devraient avoir leur mot à dire concernant la politique monétaire. C'en est trop pour l'exécutif européen.
Vendredi matin, lors du dernier conseil européen, Jean-Claude Juncker, le très respecté premier ministre du Luxembourg et président de l'Eurogroupe, fulmine en coulisse. "Mais il ne comprend pas que l'autiste c'est lui. Le monde bouge, il faudrait qu'il le comprenne". Et un diplomate de surenchérir quelques heures plus tard : "Que ce soit bien clair, si on touche à l'indépendance de la BCE, l'Allemagne quitte immédiatement l'Union économique et monétaire. Là on aura tout gagné"".