Ils ont gardé leur sonorité, leur envie du vrai rock pur et dur, cet air des années 60 et cette force juvénile qui leur sied tant. On note moins d’harmonica et plus de guitare, un peu plus rock and roll dans la lignée de The White Stripes. Les compositions sont toujours aussi fortes et ils arrivent à faire rimer la musique 2.0 avec la base du rock. La voix du chanteur est toujours aussi prenante et les guitares répondent à l’unisson.
Ça balance pas mal sur tous les titres et certains sont au-dessus de la mêlée (irlandaise). ‘Get Into It’ très séduisant (dans tous les sens du terme), un soupçon de RnB sur ‘Scumbag City’ et des survoltés addictifs : ‘I Need To Be Your Only’, ‘Cruel Brunette’ qui lorgne vers The Jam, et ‘Now She’s Gone’…
Seize titres qui sonnent moins Blues Rock et prouvent que The Strypes a grandi et qu’ils prennent la voie royale pour faire fructifier leur talent (et quelle assurance, ils ont sur scène, ces petits bouts !) !
Je continue de penser, après l’écoute de ce deuxième album, que The Strypes va tenir la dragée haute à nombre de groupes, bien plus âgés qu’eux –les petits ont entre dix-sept et dix-neuf ans… excusez du peu !- et que le côtoiement de « grands » groupes pendant leur tournée d’été va leur propulser encore un peu plus haut.
Je réaffirme qu’il possède un joyau dans leur effectif : Josh McClorey qui est, non seulement, un guitariste impressionnant pour son âge, mais également un show man –et donc un aimant à filles au premier rang- de première catégorie ; Si les petits cochons ne le mangent pas, ce gamin-là va être assez incontournable dans les années à venir !
Ils seront au Bataclan à Paris le 22 octobre prochain.