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Les hôtelleries
Les hôtelleries " où il n'y avait pas de place " ne manquent pas.
Une première se trouve en haut à gauche, à côté du col, à l'entrée de la ville : une sorte de cabaret avec deux enseignes en forme d'écu, une vigne ou une houblonnière entourée de mur juste derrière, et un voyageur sur un cheval blanc. Une seconde se trouve dans le village au fond à droite : un cheval blanc est attaché devant, signe qu'il y a du monde.[1] Il s'agit d'un " sponzarol " (en dialecte vénitien) : l'éponge servait au maquillage et au démaquillage. Cet accessoire de coquetterie préfigure, avant la conversion, la pyxide en albâtre qui deviendra l'attribut de Marie-Madeleine (pour rappeler l'huile avec laquelle elle avait oint les pides de Jésus dans la maison de Simon)
[2] Word and image, French Painting of the Ancient Regime, Norman Bryson, Cambridge University Press, 1981
[3] Démoris, "L'Oiseau et sa cage en peinture," dans Esthétique et poétique de l'objet au XVIIIe siècle ", Presses Univ de Bordeaux, 2005
Les époux ArnolfiniVan Eyck, 1434, National Gallery, Londres Portait de sa mère
Whistler, 1872, Musée d'Orsay, Paris