"CO2 Non à la dépendance !"- Plus facile qu'on ne le pense ?

Publié le 07 juin 2008 par Sequovia

La Journée mondiale de l'environnement 2008 guide le public vers la neutralité climatique. L'adoption d'un style de vie respectueux du climat ne requiert ni changements radicaux ni gros sacrifices. Les habitants des pays développés, ainsi que ceux des pays ou des villes en développement- de Manchester à Manhattan et de Moscou à Mumbai - sont en mesure, d'après le Programme des Nations-Unies pour l'environnement(PNUE), de dire "non à la dépendance" au CO2. Par des mesures simples, une personne peut réduire ses émissions journalières de plus de la moitié ; et des réductions encore plus importantes sont possibles si les fabricants d'appareils divers et les secteurs comme l'énergie, l'automobile et l'aviation contribuent plus à l'écologisation des styles de vie.

Par exemple, des études montrent que si tous les passagers aériens voyageaient avec moins de 20 kg de bagages et qu'ils achetaient le reste de leurs articles dans une boutique hors-taxe, à leur arrivée, cela réduirait les émissions mondiales de gaz à effet de serre de deux millions de tonnes de dioxyde de carbone (CO2) chaque année.

D'autres choix personnels peuvent réduire les émissions de carbone à la maison ou en voyage:

  • Soutenir les campagnes qui incitent les transporteurs aériens à donner des points de fidélisation pour voyager par autocar ou par train au lieu des air miles, de façon à promouvoir des moyens de transport qui respectent davantage l'environnement.
  • Se réveiller au timbre d'un bon vieux réveil à ressort, plutôt qu'au son d'un appareil électrique, et éviter ainsi l'émission de 48 grammes (g) de CO2 par jour.
  • Faire sécher ses vêtements sur une corde à linge, plutôt que dans un séchoir électrique, une économie de 2,3 kg de CO2.
  • Remplacer un entraînement de 45 minutes sur un tapis roulant par un jogging dans un parc, et éviter ainsi la production d'un kilogramme de gaz à effet de serre.

Ces faits émanent de deux rapports du PNUE, publiés dans le cadre de la Journée mondiale de l'environnement sous le thème "CO2 Non à la dépendance! Pour une économie à faible émission de carbone" et dont les célébrations principales se dérouleront en Nouvelle-Zélande, l'un des cinq premiers pays à s'être engagés pour un " climat neutre".

Le premier de ces rapports se veut un guide sommaire sur la façon de réduire notre dépendance au carbone et s'intitule Kick the Habit: The UN Guide to Climate Neutrality (La version française "Non à la dépendance : Guide de l'ONU pour la neutralité climatique" en cours de traduction).

Le second, écrit par des experts en collaboration avec le PNUE et par l'Organisation mondiale du tourisme , s'intitule Climate Change Adaptation and Mitigation in the Tourism Sector (L'adaptation et les solutions de rechange aux changements climatiques dans le secteur du tourisme). Il met l'accent sur les défis et les possibilités qui s'ouvrent aux plus grandes industries du monde, dont le transport aérien long ou court-courrier.

Le sous-secrétaire général de l'ONU et directeur exécutif du PNUE, Achim Steiner, affirme : "Les émissions de gaz à effet de serre augmentent a travers le monde, avec la croissance la plus importante dans le domaine du transport, y compris l'aviation. Pourtant, il existe d'innombrables options politiques, technologiques et de gestion pour changer cette trajectoire à travers des choix plus intelligents par les gouvernements, les industries et la population mondiale."

"Certains de ces choix sont considérables : ils vont des incitations fiscales qui encouragent l'installation de parcs éoliens en mer à la place de centrales thermiques au charbon, aux politiques nationales qui favorisent des moyens de transport propres et écologiques et qui privilégient l'efficacité plutôt que la consommation énergétique", ajoute-t-il.

"D'autres choix individuels sont à petite échelle: quels appareils acheter, comment voyager, quelle énergie utiliser ? Toutefois, multipliés par 6,7 milliards de personnes, ces choix donnent au public le pouvoir de changer l'avenir, le pouvoir de pousser personnellement et collectivement l'économie à moins dépendre du CO2", note-t-il.

Trevor Mallard, ministre de l'environnement de la Nouvelle Zélande, a dit : "La durabilité est au cour de l'identité nationale de la Nouvelle Zélande. Nous sommes fiers de notre image verte et propre, et nous nous sommes fixé des buts ambitieux dans nos efforts pour progresser vers la neutralité carbone."

"Le changement climatique est un des plus grands défis environnementaux aujourd'hui et la Journée Mondiale de l'Environnement reconnait l'interdépendance globale actuelle et la responsabilité que nous partageons tous pour sauvegarder le bien-être humain aujourd'hui et demain."

Réduire son bilan carbone de moitié : chaque petit geste compte

Le guide de l'ONU rappelle qu'il y a mille petits gestes sans contraintes qui, collectivement, pourraient réduire de 38 kg à 14 kg les émissions quotidiennes des Australasiens, des Européens et des Nord-Américains - les premiers contributeurs au réchauffement climatique.

Ces gestes qui n'ont que peu ou pas d'impact sur notre confort pourraient également être applicables à certains pays, villes, secteurs et individus du monde en développement, dont le bilan carbone est à la hausse.

Nous pouvons directement agir sur presque la moitié de nos émissions personnelles, comme nos déplacements en auto ou en avion et la façon dont nous chauffons et alimentons nos maisons.

Sur les 50 pour cent restant, la moitié sert à alimenter notre lieu de travail, un dixième va aux infrastructures et au fonctionnement du gouvernement, et environ 20 pour cent des émissions proviennent de la production de biens de consommation, y compris la nourriture.

Comment avez-vous commencé votre journée faible en carbone ? Après avoir éteint votre réveil à ressort et enfilé vos vêtements séchés sans émissions, que ferez-vous pour votre petit-déjeuner et pour vous brosser les dents ?

Voici quelques suggestions :

  • Opter pour une brosse à dents non électrique évitera l'émission de 48 g de CO2 ;
  • Chauffer les petits pains dans un grille-pain plutôt qu'au four pendant 15 minutes empêchera le rejet de 170 g de CO2.
  • Remplacer les ampoules incandescentes de 60 watts par des ampoules à faible consommation produira quatre fois moins de rejets ;
  • Prendre le train au lieu de sa voiture pour un trajet quotidien de seulement 8 km vers le bureau réduira le CO2 de 1,7 kg ;
  • Éteindre son ordinateur et le moniteur pendant le déjeuner et après le travail diminuera d'un tiers les émissions de CO2 engendrées par ces appareils ;
  • Se procurer un pommeau de douche à faible débit économisera non seulement 10 litres d'eau par minute, mais diminuera de moitié le CO2 produit par une douche de trois minutes.

Une économie verte est une économie sensée

Et durant vos heures de travail, est-ce que votre maison fait preuve d'efficacité énergétique ? En plus de l'utilisation d'appareils domestiques, chauffer, climatiser et éclairer nos maisons représente dix pour cent de la demande mondiale en énergie.

D'autre part, d'après l'initiative sur la construction durable du PNUE, les bâtiments produisent 30 pour cent des émissions de gaz à effet de serre, voire plus.

Et pourtant le ménage moyen d'un pays comme le Royaume-Uni serait en mesure d'économiser près de deux tonnes de CO2 annuellement en améliorant l'isolation de sa maison, ainsi que le système de chauffage et l'éclairage de celle-ci.

Baissez la température. Le guide mentionne qu'une réduction d'un ou deux degrés se traduirait par une baisse de six pour cent du coût en énergie d'un appartement de 90 mètres carrés.

Et que penser du réfrigérateur ? Un appareil de 150 litres avec congélateur jouissant d'une cote A++ émet 130 g de moins de CO2 qu'un appareil coté A-.

Le guide indique que les ménages et les entreprises sous-estiment les économies qui peuvent être obtenues facilement et simplement.

D'après un sondage auprès de petites et moyennes entreprises (PME), près d'un quart de celles-ci croyaient que leur entreprise ne pouvait économiser qu'entre un et quatre pour cent sur les coûts en énergie, alors que ce chiffre est de 10 pour cent en moyenne.

Le Carbon Trust du Royaume-Uni estime que l'adoption généralisée d'un compteur avancé par les petites et moyennes entreprises britanniques se solderait par des économies de 600 millions de dollars américains et par des réductions de carbone de 12 pour cent.

Les voyages et le transport, un défi croissant

En revanche, une 'rechute de carbone' peut oblitérer des économies passées, note le guide. Par exemple, un seul vol transatlantique aller-retour rejette autant de gaz qu'une auto pendant une année.

Qu'ils soient des hommes d'affaires ou des vacanciers à l'affût de bonnes occasions, les grands voyageurs contribuent au réchauffement de la planète principalement par leurs déplacements en avion.

Sur de courtes distances, les voyages aériens produisent environ trois fois plus de CO2 par passager que le train. En général, les avions engendrent de 2 à 3 pour cent des émissions planétaires de gaz à effet de serre.

Autocars et autobus pourraient être une option encore meilleure pour les déplacements interurbains, car certains nouveaux trains à grande vitesse ont un bilan carbone considérable.

Néanmoins, l'innovation technologique peut aider à améliorer l'efficacité du transport de personnes et de biens. Airbus, le fabricant du gros-porteur géant A380, affirme que cet avion brûle moins de trois litres de carburant par passager par 100 kilomètres.

Quant à Air New Zealand, la compagnie compte faire fonctionner un avion avec des biocarburants à base d'algues marines.

Le rapport conjoint du PNUE et de l'OMT propose d'autres façons pour que le tourisme et l'aviation contribuent à la transition vers une économie à faible émission de carbone.

À part les limites sur les bagages à main et sur les articles hors-taxes apportés à bord, ainsi que l'attribution de points pour des voyages en train et en autocar, plutôt qu'en avion, les experts proposent d'autres mesures :

  • Inciter les voyagistes à offrir des vols directs plutôt que des vols avec escales ou détours ;
  • Encourager les lignes aériennes à coopérer davantage pour atteindre un taux d'occupation de 80 pour cent - actuellement, ce taux est de 65 pour cent pour l'Union européenne ;
  • Hausser substantiellement les tarifs aériens de la classe affaires pour tenir compte de l'espace supplémentaire inoccupé, qui pourrait être utilisé par d'autres passagers, et ainsi constituer un vol respectueux du climat ;
  • Réduire l'âge moyen de la flotte aérienne mondiale. En Suède, l'âge moyen des avions est de dix ans, alors qu'aux États-Unis, un tiers de la flotte a 25 ans en moyenne. Les appareils modernes consomment jusqu'à 30 pour cent moins de carburant par passager-kilomètre que leurs prédécesseurs.

Certaines compagnies aériennes collaborent déjà avec des compagnies ferroviaires pour l'échange de points de fidélité : Continental Airlines et Amtrak (une entreprise ferroviaire étatsunienne), ainsi qu'Air France et tgvair, une filiale de la compagnie française de trains à grande vitesse.

Faire de la neutralité climatique une réalité

Le guide de l'ONU montre le nombre d'entreprises, villes, organismes, voire de pays entiers qui s'efforcent de mettre en ouvre des stratégies visant un bilan carbone zéro pour les compagnies, les communautés et l'économie.

Une bonne partie de cette transition vers une économie verte est centralisée et menée sous la bannière du Réseau pour un climat neutre (CN Net) du PNUE, qui a vu le jour en février 2008.

La Nouvelle-Zélande, un des pays fondateurs du CN Net et l'hôte de la Journée mondiale de l'environnement cette année, compte combler, d'ici 2025, 90 pour cent de ses besoins en électricité par des sources renouvelables. Elle prévoit de réduire de moitié les émissions dues au transport d'ici 2040, en utilisant des voitures électriques et des biocarburants.

Ce pays vise aussi à mettre en ouvre des solutions novatrices pour réduire les émissions des élevages d'animaux dans une économie dont la moitié des gaz à effet de serre provient de l'agriculture.

Plusieurs compagnies et organisations néo-zélandaises ont profité de la semaine entourant la Journée mondiale de l'environnement pour suivre l'exemple du gouvernement et se joindre au CN Net : entre autres, Meridian Energy, l'aéroport international de Christchurch, le site très prisé de commerce électronique Trade Me, la New Zealand Wine Company, les architectes Warren et Mahoney et l'association sans but lucratif Landcare Research.

Le concept de la neutralité climatique prend de l'ampleur partout dans le monde. Le Réseau pour un climat neutre inclut des participants de régions en développement comme la ville chinoise de Rizhao, alimentée à l'énergie solaire ; et le Costa-Rica, qui compte atteindre la neutralité climatique d'ici 2021, juste à temps pour commémorer de ses 200 ans d'indépendance.

De plus, des groupes que tout sépare, comme le club de football britannique Ipswich Town ou le géant bancaire Crédit Suisse, s'appliquent à diminuer leurs émissions de gaz à effets de serre et à compenser le reste par diverses mesures.

Le club de football, par exemple, a constaté qu'il produit 3.200 tonnes de CO2 par saison et a réussi à compenser ces rejets en demandant à ses partisans de s'engager à faire des économies d'énergie. Crédit Suisse passe graduellement à des sources d'énergie renouvelable de façon à réduire de trois quarts les émissions issues du fonctionnement de ses bureaux.

"De toute évidence, une économie verte se pointe à l'horizon des communautés et des pays, partout sur la planète. Le moteur de cette transition est notre connaissance des impacts des changements climatiques qui séviront si nous n'agissons pas maintenant, ainsi que les abondantes opportunités financières pour une économie soucieuse de ses ressources. Les compagnies et les consommateurs exigent des changements et les mettent en ouvre et certains pays sont à l'écoute", affirme M. Steiner.

"Il revient maintenant à tous les gouvernements de s'assurer que l'écologisation de l'économie soit un phénomène planétaire durable. Ces bonnes intentions seront mises à l'épreuve dans 18 mois, quand les nations devront se mettre d'accord sur une nouvelle convention sur le climat, à Copenhague fin 2009", ajoute-t-il.

Commentaires de quelques-uns des nouveaux participants du Réseau pour un climat neutre :

Footprint Adventures (www.footprintadventures.co.nz):

"Footprint Adventures s'est joint au Réseau pour un climat neutre pour appuyer les efforts de réduction d'émissions. Le CN Net offre aux entreprises de même sensibilité une vitrine pour présenter leurs stratégies de réduction d'émissions. En tant qu'entreprise, nous devons prendre l'entière responsabilité de nos rejets de carbone. Le public est de plus en plus conscient de l'impact des émissions de carbone sur le climat et je pense que les gens sont prêts à changer leur comportement, particulièrement pour leurs activités récréatives."

- Robert Thomas, directeur

ICF International (www.icfi.com):

"Les changements climatiques représentent l'enjeu prioritaire du développement économique. ICF fait sa part en s'engageant à diminuer ses émissions et à compenser le reste pour atteindre la neutralité carbone. Nous sommes enchantés de la mobilisation internationale visant à guider les entreprises vers un avenir faible en carbone."

- Sudhakar Kesavan, président-directeur général

Kaimira Ventures (www.kaimirawines.com):

"Les changements climatiques nous menacent tous et nous devons trouver des solutions pertinentes à l'échelle de la planète. La participation de Kaimira Ventures de Brightwater, en Nouvelle-Zélande, au Réseau pour un climat neutre nous permet d'apprendre des organismes et des individus qui ont les mêmes préoccupations que nous, et de partager nos propres connaissances au sein d'un réseau qui croît rapidement et s'impose comme source vitale de connaissances pour les gens et les organismes partout dans le monde."

- Ian Miller, directeur

Landcare Research(www.landcareresearch.co.nz):

"Grâce à ses recherches novatrices sur les échanges de carbone et à l'élaboration d'outils crédibles et efficaces pour les entreprises, Landcare Research est à la fine pointe des solutions aux changements climatiques. Cet enjeu planétaire des plus urgents requiert une intervention internationale coordonnée. L'Organisation des Nations Unies, à partir du Réseau pour un climat neutre, a créé une plateforme efficace pour mener à bien des changements qui appuient et complètent harmonieusement d'autres initiatives."

- Warren Parker, directeur général

Meridian Energy (www.meridianenergy.co.nz):

"Notre gestion est tout bonnement fondée sur la durabilité. Nous évaluons nos objectifs et nos méthodes pour que nos résultats soient les meilleurs socialement, environnementalement et économiquement parlant. Nous sommes fiers de notre progression et nous nous efforçons de faire encore plus. Pour aider d'autres organismes à suivre cette voie, nous comptons partager nos connaissances. Nous joindre au Réseau pour un climat neutre est notre façon de diffuser notre expérience et d'apprendre des autres."

- Tim Lisk, directeur général

Quakebake (www.quakebake.co.nz):

"Les changements climatiques sont l'affaire de tous, sinon on ne résoudra rien. Leur impact est un défi de taille et menace le style de vie de tous les humains. Le slogan " CO2. Non à la dépendance ! " encapsule en peu de mots tout le problème et nous exhorte à renoncer à cette mauvaise habitude. Et c'est ce qui motive Quakebake à participer au Réseau pour un climat neutre : passer à l'action et collaborer aux discussions à l'échelle mondiale, et agir localement. Quakebake espère que le Réseau favorisera la collaboration entre ses multiples groupes, d'intérêts divers, indépendamment de leurs ressources, de leur importance ou de leur compétence respective.

- Robert Haas, directeur général

Trade Me (www.trademe.co.nz):

"L'environnement est indéniablement important. Aussi, est-il au cour de notre compagnie, grâce à nos 1,9 millions de membres qui achètent et vendent annuellement plus de 6 millions d'articles usagés sur Trade Me et les détournent des sites d'enfouissement. Nous savons que notre entreprise laisse une certaine empreinte environnementale. C'est pourquoi nous sommes maintenant neutres en carbone et pourquoi nous sommes à l'affût de nouvelles façons d'améliorer notre efficacité énergétique. Nous avons rallié le Réseau pour un climat neutre afin de partager notre expérience, d'apprendre davantage et d'encourager les autres à suivre cette voie."

- Jon Macdonald, directeur général

Urgent Couriers (www.urgent.co.nz):

"Pour Urgent Couriers, c'est une occasion d'inspirer d'autres entreprises d'ici Nouvelle-Zélande et d'ailleurs et de se laisser inspirer par celles-ci. Nous assumons nos impacts en carbone et agissons de façon à réduire notre profil d'émission à mesure que notre entreprise grandit. Notre appui au Réseau pour un climat neutre nous permet de tisser des liens partout dans le monde et d'agir localement."

- Steve Bonnici, directeur

Warren and Mahoney (www.warrenandmahoney.co.nz) :

"La voie du développement durable nous mène vers l'inconnu et vers l'un des défis les plus passionnants de notre ère. Le design et son avenir sont notre affaire et nous voyons le design durable non seulement comme une action morale et éthique, mais comme étant essentiels à la viabilité de notre entreprise. L'atteinte d'un bilan carbone neutre (carboNZero) est une étape qui nous permet de travailler selon nos principes. Participer au Réseau pour un climat neutre nous laisse partager nos idées de pratiques exemplaires avec toute la planète."

- Graeme Finlay, président-directeur général

Source : Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE)