Magazine Livres

MAUTHAUSEN La lumière rejaillira de Claude COTARD

Par Paraty62
MAUTHAUSEN La lumière rejaillira de Claude COTARD

Présentation :

13 janvier 1943, Clovis, Hugo et Cie attaquent une mairie pour voler cartes d'identité vierges et autres papiers, mais aussi des tickets d'alimentation.

Arrêtés, ils vont connaître la maison d'arrêt de Compiègne, avant Buchenwald et Mauthausen, avant Gusen II.

Gusen II, Bagne des bagnes, enfer des enfers, le camp de la mort, le camp du meurtre, le camp du suicide, le camp de la folie dont le nom seul terrifie tous les déportés.

On n'en revient pas, il n'y qu'une porte de sortie : la grande, celle qui passe par la cheminée.

Dans ces mêmes camps, Clovis et Hugo rencontrent Simonechka et Zohra, mais ont-ils un avenir alors qu'ils sont au cœur des ténèbres ?

J'ai lu ce livre, et à certains moments je me suis demandé si c'était un documentaire ou une fiction.

Il est très difficile de parler de ces atrocités mais j'ai trouvé que l'on ne pouvait pas vraiment s'attacher aux personnages, l'auteur reste trop en retrait et énonce des faits.

Malgré tout je pense que ce livre est utile et qu'il est important de se souvenir, mon avis final est mitigé, je dirais qu'il y a beaucoup de potentiel, mais que l'auteur pourrait mieux faire, peut- être nous parler des sentiments des personnages et de leur reconstruction ?

Ma note : 17 / 20

Vous pouvez le trouver ici

Le site de l'auteur est là

C'est à 6 h précises que, de la fenêtre de sa chambre, Clovis Courvoisier aperçoit des Allemands se faufilant derrière la murette, protégeant son jardin, rue Aristide Bruant.

L'un des Allemands entre dans le jardin, monte le perron et frappe à la porte.

Marcel, le père de Clovis ouvre, il est poussé dehors et un Allemand lui demande dans un mauvais français où est Clovis.

Clovis paraît alors à la porte pour protéger son père et se présente un peu de biais, par rapport à l'extérieur.

Inspiration providentielle pour lui, mais pas pour son père ! Un des Allemands, de derrière la murette, balaie à quinze mètres l'entrebâillement de la porte, d'une salve de mitraillette.

Marcel tombe, gravement atteint.

Une balle atteint Clovis au biceps gauche, qu'elle traverse de part en part.

Il descend en courant les marches du perron, et, dans un sursaut d'énergie, réussit à franchir le jardin pour se jeter sur l'Allemand qui à tiré, mais un autre l'attrape par le bras blessé et le jette sur la route.

- Si quelqu'un des nôtres est touché, lui gueule l'Allemand, c'en est fait de toi.

Les Allemands le font s'étendre sur la pelouse ; l'un d'eux tire sur celui-ci deux coups de revolver sans l'atteindre. L'affaire est terminée ; en route pour la maison d'arrêt de Péronne.

J'ai lu ce livre dans le cadre du comité de lecture salon du manuscrit

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Paraty62 2820 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine