Cette recherche originale a regardé la composition de cet ensemble de microbes aéroportés que nous émettons dans l’air et étudié la connexion microbienne que nous avons avec l’air qui nous entoure. Pour tester le caractère individualisé de ce cloud microbien, les chercheurs de l’Oregon ont séquencé les ensembles de microbes de l’air ambiant pour 11 participants enfermés dans une chambre expérimentale aseptisée. Au total, 2 études différentes ont été menées aboutissant à plus de 14 millions de séquences correspondant aux milliers de types de bactéries présentes dans 312 échantillons de poussière et d’air ambiants.
Une combinaison bactérienne unique : Plus que des groupes de bactéries particuliers, ce sont les combinaisons de bactéries qui forment cette signature unique. Ainsi, chez tous les participants, les chercheurs retrouvent, par séquençage des bactéries en suspension, les bactéries » classiques » omniprésentes chez les humains, Streptococcus dans la bouche, Propionibacterium et Corynebacterium sur la peau… L’analyse confirme qu’il est possible en 4 heures d’identifier chaque participant par son cloud microbien. Chacun peut être identifié par des combinaisons uniques de bactéries émises dans son air environnant.
Mieux gérer les infections aéroportées : Des données qui vont permettre de mieux à comprendre les mécanismes impliqués dans la propagation des maladies infectieuses dans les bâtiments et de développer peut-être, à terme, des applications médico-légales permettant d’identifier un coupable ou de déterminer la présence d’une personne sur un lieu donné ?
Source: PeerJ Sept, 2015 DOI: 10.7717/peerj.1258 Humans differ in their personal microbial cloud (Visuel@Viputheshwar Sitaraman, of Draw Science)