Il suffit qu'il y en ait un ou deux qui bougent, pour que les autres se décident également à remuer. Non, rien à voir avec les fonctionnaires du Ministère de la Culture, mais bien avec la galaxie post-Throbbing Gristle. Tandis que le film d'Amélie Ravalec projette sur les écrans leurs minois loin d'être tous défraîchis ( lire), tour à tour Drew McDowall ( lire) puis Chris Carter et Cosey Fanny Tutti ( lire) ont dégainé de nouveaux albums - loin, très loin même, d'être inutiles. Il fallait donc bien que Genesis P-Orridge y aille de sa petite annonce. Et cette dernière tombe plutôt à propos puisqu'elle voit la moitié de Fuck Buttons, Benjamin John Power aka Blanck Mass, plutôt bien reçu dans les parages ( lire), rétrocéder une partie de son génie à l'une de ses figures tutélaires, l'ancien de TG et Psychic TV s'emparant du morceau No Lite - extrait du LP Dumb Flesh paru en début d'année - pour le concasser façon ambient et Dreamachine sous LSD. Tout va bien, on est bien, c'est édité à cinq cent exemplaires sur un vinyle d'une seule face le 16 octobre via Sacred Bones records. Et y'a même du tambour et de la flûte à la fin.