Je vous avais promis un compte-rendu de mon triathlon de La Baule qui s’est déroulé le weekend dernier.
Con promis, chose due. Ma course peut se résumer en un acronyme: DNS. Pour les plus mauvais en anglais ou les fâchés avec le sport, cela signifie « Do Not Start« . Autrement dit, je n’ai pas pris le départ. Nada, nicht, nic, rien, zéro, peau de balle, nul, naze. Bref, encore une compétition manquée. La même histoire qui se répète depuis 2 ans finalement.
La raison est très simple: mon porte-vélo à 300€, modèle pour riche sportif et père de famille habitant une banlieue bourgeoise, n’a pas été livré à temps. Et je me refuse catégoriquement à mettre le vélo dans la voiture, ce qui pourrait mettre en danger mes femmes.
J’en profite pour adresser mes chaleureux remerciements à CRC Cycles (clic) qui m’avait indiqué, fin août (!!) que le porte-vélo était en stock chez leur fournisseur. Livrable sous 3 à 7 jours. Je n’ai pas fait math-sup-math-spé, mais entre fin août et le 19 septembre, ça fait un chouilla plus que 7 jours, ou alors mes carences en mathématiques appliqués sont plus graves que je ne le pensais. Je paraphraserai donc Coluche: enfoirés!
C’est con, pour une fois que je n’avais aucun objectif et que j’avais juste envie de m’amuser. Cela fait juste 3 ans que je m’inscris sans participer… J’espère avoir le dossard gratuit pour l’an prochain!
Mais bon, ce n’est pas bien grave. La véritable raison de notre venue dans les contrées bretonnes était de voir la famille. Nous avons ainsi pu profiter de ma soeur, la marraine de ma princesse, et de sa famille. La cousine et les 3 cousins de mon bébé étaient très attentionnés avec elle. En échange, mon bébé était ravie de se voir ainsi starlette d’un weekend. Le plus petit d’ailleurs était le plus doux et le plus câlin avec elle. Amusant à voir.
Finalement, j’en reviens toujours au même constat: la vie loin de Paris est douce et agréable. Les gens sont normaux, ils sourient même! La convivialité est partout. Les églises sont pleines et joyeuses. Le stress devient une notion relative, même pour un parigo comme moi. La dolce vita à la bretonne finalement.
Pour en revenir au sport, je reste appliqué avec des entraînements réguliers depuis début septembre. L’objectif du moment est de me remettre en selle. J’augmente les intervalles sur la piste tout en essayant de courir 40km par semaine. J’ai dit « essayer ». Je m’efforce aussi d’être régulier en natation même si ce n’est pas facile avec un bébé malade depuis 2 semaines et ma femme qui reprend le travail de son côté. Mais cela se met doucement en place. Et j’attends avec impatience de reprendre les sorties vélo, me contentant pour le moment de séances sur home trainer.
Le home trainer présente l’avantage de non seulement pouvoir se faire mal sur un entraînement de 45mn, mais aussi de rester chez soi et surveiller bébé qui dort. Cela donne parfois lieu à quelques scènes cocasses du genre papa qui s’interrompt entre deux intervalles pour aller retourner bébé coincé sur le ventre. Cela revient finalement à un entraînement vélo avec enchaînement course à pied, mais en appartement! Même le chat se demandait ce qu’il se passait. Faut dire que j’avais pas l’air con à descendre du vélo lui-même coincé sur le home trainer, à enlever mes chaussures et à courir dans l’appart’, tout ça pour remettre dans la bouche la tétine perdue… Le sport rend con, c’est prouvé.
Le vrai changement (c’est maintenant) c’est une perte de poids qui m’a surpris moi-même. Jugez vous-même: -3,5kg en 1 mois et demi. Promis, à la prochaine pesée, je mets le second pied! Je vais d’ailleurs vérifier le paramétrage de la balance, ma femme m’ayant annoncé avoir été pesée à 45kg…
Je suis d’autant plus surpris que je n’ai rien fait de spécial si ce n’est limiter la junck food. Exit les bacon-burger-frites-mayo, bonjour le poulet grillé et les brocolis. Depuis, je déprime et je suis encore moins drôle qu’avant (si, c’est possible)… Pour le moment, je ne me prive de rien, je mange simplement équilibré et varié. D’autant qu’avec ma femme, depuis notre retour de Pologne, on a décidé de se prendre régulièrement des petits apéros, bières à la framboise ou wodka de la grand-mère. Sans compter mon addiction au chocolat (mon record: 8 tablettes en 1 semaine, sous vos applaudissements, merci pour lui).
Bref, j’ai encore une petite marge pour supprimer encore ma surcharge pondérale. Ce qui m’aide aussi c’est que la vieille bique du bureau arrête d’acheter le goûter. Quelle radine celle-là! Comme je suis aussi radin qu’elle, je n’en achète plus non plus. Donc je maigris. CQFD.
Je sens déjà du mieux sur la piste en ayant moins de poids à soulever et à amortir. Si seulement on m’avait dit plus tôt qu’être plus léger faisait courir plus vite!! Je me sens mieux dans mon corps, pour la tête, c’est un autre problème plus compliqué à régler. Même ma femme me trouve plus svelte, j’ai sauvé l’essentiel.
Rendez-vous le mois prochain pour un petit récap’ des entraînements. Je n’ai plus d’objectifs de semi automnal, mais me concentre déjà sur la saison prochaine et mon objectif de retour sur half Ironman. Motivation présente, plaisir qui revient, bientôt un coach pour m’aider à progresser. Bref, une saison qui promet s’il y a un bon alignement des planètes.